mardi 18 décembre 2007
Ça y est!!!
Aujourd’hui 18 décembre est le dernier jour d’un séjour qui aura finalement durée tout près de 6 mois en terre omanaise. Les mois qui viennent de se terminer nous resteront à jamais gravés dans nos mémoires comme un souvenir impérissable.
Bien entendu il y a eu des périodes plus noires, plus tristes et plus difficiles. Était-ce l’ennui, la fatigue, l’écœurement, voir même un surplus d’amour ? N’importe on est passé au travers plus grand qu’on ne l’était au début. Tout le travail accompli fût réalisé par une équipe formidable, que j’ai appris à connaître non sans petits accrochages. En effet nous devions vivre et travailler ensemble tous les jours, tout le temps avec nos hauts et nos bas personnels. Il n’y eu cependant aucun coup de feu, aucun combat à poing nu ou aux couteaux et pas de lutte gréco-romaine le soir « at the villa ».
Je reste donc avec de très bons souvenirs de toute l’équipe « omano-portugo-gallo-québecoise ».
Les soirées à regarder Wicked Wicked Games en compagnie de mon Fredo-renifleur de compagnon et à entendre les supers commerciaux de « Maa Coca-Cola » à répétition ou bien les fameux « Bond 007 maa Soon Connerie Al Max Tv », ou bien encore la tabarn…. de plublicité de Twix na, na, na, na, na. Blythe Hunter peut bien se terrer car on retourne au Québec et on va garder un œil sur elle. La p’tite Tatum va se faire pincer par Théo un de ces quatres.
Fred tu ne seras pas trop déçu, ce n’était pas de ta faute s’ils conduisent mal car ça n’a pas changé alors ne t’en fait pas, la moyenne d’accident ici est intacte et le fameux Round-About de Qurum est une catastrophe.
Que dire également des « Where are you? » - « I’m at the villa » de notre ami Lewis ou bien des « damander » de Mo.
Mon périple à moi c’est terminé avec la venue de mes 2 filles avec lesquelles j’ai passé de merveilleux moments après 4 mois sans les voir. Petite ombre au tableau, et oui, j’ai dû changer à nouveau de villa pour me retrouver à Qurum Heights. Pas mal comme petit quartier où le « landlord » a une BMW, une Porche Cayenne et une Land Rover dans sa cour… mais cela m’a pris tout de même un bon 3 heures à déménager.
J’ajouterai d’autre « fascinants » commentaires dans les semaines à venir mais en attendant j’aimerais dire SALUT à mes amis : Frédéric, Mohamed, Louis, Joao, Lee et notre seule « fille » Caroline.
Au plaisir de se revoir bientôt.
Pour les amateurs de phrases et réflexions célèbres, voici la liste des plus « utiles », inattendues et/ou pittoresques de notre long voyage à Oman et en Égypte :
You're a good man, sir!
Dry... Canada Dry!
City day!
Cattacoumbe!
Lutz... not famous!
No Lighthouse.
Under the wise leadership!
Under the wise government!
His Majesty sent a cable of greetings to....
Hey boss!
Crisse de "run" about!
Special price, just for you sir!
Ils ont presque terminé!
Ça avance, hein Fred? D'après moi, ça va être prêt pour l'Aïd...
Hey les ganzesses!
J'penses qui s'dépêchent pour finir...
Where are you? I'm at the villa.
Ah, ta gueule!
Hi there!
Where are you from?
Les hommes nomment leur femme "Ministre des affaires extérieures".
Le voile n'est pas une obligation.
La DishDasha n'est pas toujours blanche.
Ostie qui "chauffe" mal!
Ça pas de bon sens!
Pourquoi qui s'bougent la tête de même les indiens?
Les sacs de plastiques poussent dans les arbres.
Hello! Helllllo!
Allo! Allo! What's your name? Are you there?
Hey Chambers!
I'll have My seafood soup
Y'as tu "damandé"?
Vnez-vous à Cheecha?
Regardes-y le beau nez!
mardi 11 décembre 2007
Wicked Wicked Games
Theo, toujours aussi nono, ne comprend pas comment il a pu se faire avoir de la sorte par Blythe et devinez quoi, Emma (bouton) lui en veut d'avoir perdu la maison et il dit que ce n'est pas de sa faute. Humm? Quel con!
Jenifer a demandé une promotion à Blythe et sa réponse fût catégorique: tu n'es pas faite pour les postes hauts placés, tu mérites d'être où tu es... %&T%&?$ de vache!
Taylor dit que ça n'a pas de bon sens de laisser Blythe s'en sortir comme ça avec la maison (tout le monde sait qu'elle l'a gagné frauduleusement ???). Theodore lui demande alors quel plan il a pour reprendre la maison? Taylor: "Je n'ai aucunes idées".
Fin de l'épisode de lundi soir.
Ah oui, si vous ne savez pas trop de quoi je parle, mettez ça sur le compte de l'écoeurement.
À plus car une fois de plus, je suis seul sur le blog.
Fred et Mo, je vous souhaite un excellent voyage et un retour agréable parmi les vôtres! Un séjour des plus enrichisant avec vous deux vient de se terminer, qui j'en suis certain alimentera des discussions enlevantes dans les mois et années à venir.
Sabin
dimanche 9 décembre 2007
Un dernier tour de piste
Ce fût une expérience extraordinaire sur toute la ligne. Avec des hauts, des bas. Des moments heureux, des moments difficiles. Au fil des mois, notre opinion de ce pays et des gens qui y vivent a beaucoup évolué. Je ne verrai plus jamais le monde musulman du même oeil. Disons qu'après avoir côtoyé chez Sohar-Aluminium, des gens de nationalités différentes (omanais, indiens, australiens, sud-africains, canadiens, britanniques, pakistanais, sri lankais, français et j'en oublie) et de classes sociales différentes travailler dans un projet commun, après avoir suivi de loin la commission Bouchard-Taylor, je me dis que le Québec a encore un bon bout de chemin à faire. De belles discussions en prespective. Je reviens riche d'une expérience professionnelle et personnelle qui je l'espère, auront fait de moi une meilleure personne.
À tout ceux qui nous ont lu au cours des derniers mois, merci. Vos commentaires "off the record" ont été apprécié même si on aurait aimé en avoir "officiellement" plus dans le blogue. Le fait de savoir que plusieurs dizaines de personne s'intéressaient à nos aventures nous a sûrement encouragé.
À tout mes proches, à tantôt, je vais essayer de ne pas être trop harcelant avec mes histoires.
Aux autres, au revoir.
Fred
P.S. Sabin reste à Oman jusqu'au 19 avec ses filles. Il vous partagera sûrement quelques uns de ses beaux moments.
mardi 27 novembre 2007
De la culture plein la tête et de l'azote dans le sang!!
Vous vous demandiez sûrement ce qu'on faisait. Disons qu'on travaille beaucoup et que la fatigue et le mal du pays commence à se faire sentir sur chacun de nous. Plus que 2 semaines et c'est le retour, pour moi et Mo en tout cas, dans nos patelins respectifs. Sabin demeure à Oman avec ses filles jusqu'au 19 décembre.
Rien à signaler de spécial ces derniers temps. En ce qui me concerne, j'ai profité des dernières fins de semaines pour faire quelques visites culturelles en solitaire. Tout d'abord, la Grande Mosquée, impressionant et de toute beauté. Puis quelques musées dont le planétarium avec une présentation interactive fort intéressante. Le musée omano-français qui retrace les faits saillants des relations entre ces 2 pays au cours des derniers siècles.
Le musée d'histoire naturelle d'Oman qui montre de magnifiques collections zoologiques, géologiques, ornithologiques, enthomologiques, etc...dont un incroyable squelette de cachalot de 14 mètres qui s'est échoué il y a quelques années sur une plage de Barka, à environ 30 minutes de Muscat.
Mais le musée le plus intéressant est très certainement le Sultan`s Armed forces museum. Incroyable qu'un si petit pays ait une si riche histoire militaire. Dû à leur position stratégique, les portuguais, les anglais et les français ont tour à tour fait les beaux yeux ou tenté de conquérir Oman pour s'ouvrir les portes de l'Inde et des pays du Nouveau-Monde. Aussi, le "wise" sultan, lors de sa prise de pouvoir en 1970 a aussi décidé de mettre fin à toute les rebellions qui avaient cours depuis nombre d'années en plusieurs endroits dans le pays, donnant ainsi lieu à plusieurs combats qui ont pris 4 ans à se terminer.
Finalement, on est allé aux combats de taureaux à Barka. Pas besoin de vous dire qu'on ne s'est pas rendu de premier coup comme de raison. La veille, Sabin et moi étions parti en éclaireur pour trouver la place, que nous avons effectivement trouvé sans difficulté. Sauf que contrairement aux infos qu'on a eu, le lendemain, les taureaux étaient en congé. Heureusement, il y avait une autre corrida, plus petite, dans un village voisin. Beau petit spectacle pittoresque et bonnes petites brochettes d'agneau à 0.30 $ chacune qui n'ont rien à envier à celle de la Bougresse à 15.95$....
Quelques petites anecdotes en terminant:
- Ça a vraiment l'air le fun la plongée sous-marine. Vous en parlerez à Sabin qui lors de sa dernière incursion dans les eaux du golfe a vomi sur la plage en remontant et en a eu pour 2 jours à avoir l'air de Claude Blanchard (mon préféré) après (encore une fois) ses 2 X 40 oz de Gin...Le jeudi soir, on était dans le même état dans le salon de la villa, sauf que moi, j'avais descendu quelques rhum and coke.
- Encore Sabin. Je ne sais trop si c'est son air de saoûlard après la plongée qui lui donne des airs d'itinérant mais quoi qu'il en soit, alors qu'il était assis seul sur un banc à l'extérieur du bureau, un passant lui a offert un shawarma (le rôteux local)...
- Même après des lavages successifs, je dois me rendre à l'évidence. Je ne pourrai ramener mes pantoufles en ratine du Crowne Plaza au Québec. Elles ressemblent de plus en plus à celles de Chambers (mais avec le bout en plus. En plus, Mo s'est servi de ces dernières pour laisser libre cours à ses talents de dessinateur...pour ceux que ça intrigue, disons simplement que ça ressemble drôlement à ce qu'on écrivait dans le coin de nos cahiers Canada à la fin du primaire!!
- Au souk hier soir, alors que je faisais quelques derniers achats, je me suis fait dire "Canada Dry". Sabin avait lâché la désormais célèbre expression à un marchand local il y a 2 semaines et ça a probablement fait boule de neige...et le tour du souk...
- Parlant de souk, ça parait que c'est la saison touristique ici. Les marchants sont tout à coup très indépendants. Plus moyens de négocier. Même ma technique égyptienne assez drastique qui consiste à faire une offre et faire semblant de partir ne fonctionne pas. Je crois même avoir entendu "Canada cheap"...
À bientôt... Fred
lundi 12 novembre 2007
Petites capsules égyptiennes selon Fred
- Where do you come from?
- Canada.
- Ah, Canada...Canada dry!
Peut-être qu'ils parlaient du ginger ale finalement!!
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Le hasard faisant bien les choses, notre hôtel se trouvait juste en face de l'ambassade du Sultanat d'Oman. On sentait comme un souffle de Sultan Qaboos dans notre cou!
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Petite visite dans un bar de danseuses de baladi. On a pris conscience que les momies ne se retrouvaient pas toutes dans les musées (voir la photo de celui que nous appellerons Ramsès durant toute la soirée). La bière égyptienne Stella était excellente, les petites peanuts salées, que dis-je, le gros sel assaisonné aux peanuts aidant. On se serait même cru au Saguenay, étant donné le format des bouteilles. Beaucoup de fumée, j'en ai jamais vu autant (voir les effets néfastes sur le visage de Ramsès..) On a aussi constaté que l'écho électronique est un effet sonore très prisé chez les chanteurs arabes. Tellement qu'on pensait qu'on venait d'un autre pays chaque fois que le chanteur nous présentait: From Canada nada nada nada nada!!!
Je me questionnais depuis un certain temps sur mes talents en danse sociale. Aux mauvaises langues qui diront que sur la photo, mon regard se porte à un endroit particulier de l'anatomie de ma partenaire, je vous répondrez ceci: Si vous aviez vu la quantité de fumée dans ce bar, je me questionnais simplement sur la capacité pulmonaire de la belle... Conclusion: Je n'ai rien à envier à Fred Astaire et la jolie demoiselle a décidément de gros poumons.
Bref une belle soirée, malgré les 500 égyptian pounds que notre ami Syed a pris dans nos poches, nos vêtements qui sentaient le fond de cendrier et Sabin qui parlait comme la poune en pleine crise de laryngite.
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Notre garçon de chambre, bien que très gentil, est assez collant et a une drôle de façon de donner du service.
-À Sabin qui, blanc comme un drap, est étendu sur le lit en sueur et fait 39 de fièvre et ne demande qu'à dormir. Notre macalousse de lui servir à tour de bras du "You're a good man, sir" et ne le lâche pas d'une semelle.
Plus tard, intrigué par mon tatouage que j'arbore à la poitrine, notre serviable gentilhomme me demande ce que ça signifie. Appliquant le principe de base en formation, je vais du plus simple au plus complexe et je me lance dans une série d'énumération qui font crouler de rire Sabin qui est enfermé dans la salle de bain au même moment: Star Trek....Scotty beam me up....Space exploration....Captain Picard.....Starship Enterprise.....Mr. Spock (en prenant bien soin de lui montrer mes oreilles pointues)....Starfleet... Bref, je dois me rendre à l'évidence que le pauvre n'a pas accès à Space Channel dans son forfait de câble.
Et j'ai eu droit en prime au traditionnel "You're a good man, sir."
Parlant de télévision. Notre chambre étant particulièrement spacieuse, j'en ai marre de changer de canal avec le bout de mon pied quand je suis étendu sur mon lit. D'autant plus que Sabin voudrait bien prendre le contrôle mais sa jambe manque un peu de longueur à partir du sien. Constatant que les piles de la télécommande sont à plat, il demande à notre valeureux bell boy de nouvelles piles. Ce dernier se pointe au bout de quelques minutes avec une nouvelle télé et la télécommande qui va avec. S'enclenche alors une discussion où Sabin tente de lui faire comprendre que la télé est en parfait état de marche et le remote également, que seules les batteries sont à changer. À chacune de ses interventions, mon tenace compagnon de voyage se bute à un:
- No sir, remote is broken, this one is OK.
Bref, c'est à mon tour d'être mort de rire dans la salle de bain.
-Thank you.
-You're a good man, sir!
Ceux qui me connaissent, savent que je suis incapable de dormir avec une oreiller qui a plus de 3 pouces d'épaisseur. Après 4 tentatives infructueuses où je demande à notre ami une oreiller plus petite et constatant qu'on va manquer de place dans la chambre pour entreposer toutes ces oreillers qu'il m'amène une à une, je me décide à en "opérer" une. J'ouvre donc une des oreillers et en retire un bon 5 lbs de bourrures. Le lendemain, lors du service aux chambres, notre homme est reparti avec une seule oreiller parmi la dizaine que la chambre renfermait. Je vous laisse deviner laquelle.
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Vous voulez savoir de quoi a l'air un déjeuner-buffet dans un 3 étoiles égyptiens pour touristes mal pris.
- Jus d'orange en poudre trop dilué;
- Café Nescafé trop dilué;
- Croissant séché;
- Choix de pain blanc ou brun (je précise ici qu'il n'y a pas de toaster ni de beurre ou autre substance permettant d'en faciliter l'ingestion);
- Assiette de fromages qui ont l'air d'arriver de faire du jogging tellement ils suintent. Parlant de l'assiette de fromage. Imaginez de quoi a l'air une assiette qui repose sur le joint de 2 tables qui ont 3 pouces de différence sur la hauteur. Sachez qu'au moment de remplacer l'assiette vide (eh oui, y'a des gens qui en ont mangé), le serveur a bien pris soin par 2 fois de la remettre au même endroit afin d'être bien sûr que cette dernière continue de balloter allègrement d'un côté ou de l'autre. "Yes sir, I placed the cheese at the same place, sir"
Le tout, servi sur une nappe aussi frippée que la face de Claude Blanchard après deux 40 oz de gros gin.
Pis dire qu'on pensait que la bouteille de vin déja ouverte dans le mini-bar de la chambre à notre arrivée était un simple oubli...
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Si vous avec lu précédemment, le message de Sabin faisant l'éloge du traffic dans les rues du Caire, vous comprendrez qu'il faut de bon nerfs et une bonne dose de courage (ou d'ignorance) pour s'y aventurer en voiture ou à pieds. Un certain chauffeur de taxi a quand même trouver un bon moyen de se relaxer durant son travail en décidant d'apprendre l'allemand sur cassette tout en conduisant dans ce free-for-all de voitures tout droit sorti des années 70.
Je pense même qu'il nous a dit quelque chose comme "Canada Dry" dans la langue d'Angela Merkel à un certain moment.
dimanche 11 novembre 2007
Oman Autoparts... ou Accommodements raisonnables?
Je crois également qu’il était temps de vous donner quelques nouvelles d’Oman… la suite de nos aventures en Égypte très prochainement.
Quelques pratiques ici sont très différentes de ce qu’on a l’habitude de voir au Québec ou dans d’autres pays « organisés ». Par exemple dans mon cas à Alma, si je veux acheter un bon steak, je vais aux endroits bien connus comme PMA ou chez Métro Dubé. Je veux des 2 x 4, je vais chez mon quincailler du coin, du bon fromage en crotte… c’est chez St-Laurent que je me dirige.
Tout comme si je veux une pièce d’auto quelconque, je vais chez Canadian Tire. Si je veux un spécial du dépliant… chez Canadian Tire, généralement celui où il n’y en a plus. Je veux un poteau blanc avec des lumières jaunes qui clignotent, une sirène et en prime un sac à dos, je vais chez Jean Coutu.
Mais ici, il faut apprendre où aller, comment faire, à qui demander. Au Québec c’est comme un réflexe… ici c’est une épopée. Suivez moi de près ici car ça risque d’être un peu « téléphone arabe » sur les bords.
Une pièce de Honda chez Dairy Queen, un morceau de Volkswagen chez Taiji Indian Restaurant à Ruwi, une roue de Peugeot au café du Grand Hyatt, un cylindre de Fiat au Turkish coffee shop, et pour une pièce de porte intérieure de Mitsubitshi mieux vaut se rendre au Candle Cafe, via le contact d’un représentant local, ou bien encore mieux… comme au Québec, dans la cours à scrap de Muttrah.
"Damandez" à Mo, vous verrez bien que je dis la vérité. Pour ma part, un bon vieux Canadian Tire ou pourquoi pas directement chez le concessionnaire. Tient quelle bonne idée ça!
Sabin
dimanche 4 novembre 2007
Traverser sans se faire écraser... 3ème partie
Syed le bon samaritain.
Bon nous sommes installés à l’hôtel confortablement et Fred et Moi décidâmes, wow j’vas lâcher ce temps la on va se mêler… de traverser la rue et se rendre à un semblant de centre commercial pour se procurer de l’eau et autres petites douceurs. Ah, oui, on en a profité pour visiter quelques magasins de chaussures histoire de ne pas trop dépayser Fred, toujours à la recherche d’une bonne paire de Puma supplémentaire.
À voir le trafic lors du voyage de l’aéroport à notre hôtel, on se demandait sérieusement comment on réussirait à traverser la rue sans y laisser un bout de pied ou une jambe au complet. On avait failli frapper au moins une bonne douzaine de personne sous le sourire un peu bizarre de notre chauffeur. Ça semble être drôle par ici de frôler des gens entre 2 voitures et essayer d’en faire des clubs sandwich.
Toujours est-il que par ici, la conduite automobile est plus une danse incohérente que de la conduite suivant des règles et que, sans exagérer, il n’y a aucunes règles, personnes n’arrêtent aux lumières de circulation, aux arrêts ou encore moins aux traverses de piétons. Mais heureusement la rue qu’on doit traverser, par chance, dispose de traverses de piétons, eh les amis, qu’est-ce que j’ai dit plus haut? Ils s’en foutent des traverses de piétons. Merde le petit sentiment de sécurité qu’on avait vient de disparaître.
Mais en réalité c’est une petite rue pour le Caire (Gizeh), 4 voies de chaque côté, je veux dire 4 voies identifiées, ce qui veut dire 7 ou 8 voitures de large de chaque côté… ben oui le calcul au Caire est un peu différent vous voyez. Tant qu’ils peuvent ajouter des voitures, ils en ajoutent. Pour résumer, on avait une rue, la rue des Pyramides, de 8 voies à traverser qui en réalité avait 16 voitures de largeur, sans traverses de piétons, où les voitures n’arrêtent pas pour les piétons, roulent à 50 kph et que les lumières de circulation sont des décorations. Tout un défi n’est-ce pas? Attendez, il manque des détails… il est 20h00, il fait noir et plus de la moitié des voitures n’ont pas de phares, « des seal beams » pour les mordus, oui, oui c’est ça, pas de phares. Non seulement ils n’arrêtent pas, se foutent des piétons et ne s’occupent pas des feux de signalisation, on ne les voie pas.
Et bien notre malheur tourne en bonheur car imaginez vous donc qu’un bon samaritain passait par là juste au moment où nous nous apprêtions à traverser cette ruelle. Méchante coïncidence hein? Quoi y a-t-il des sceptiques? On verra plus tard, pour le moment continuons de traverser la rue, s’il vous plaît. De toute façon, vous n’avez pas tellement le choix de suivre ce que j’écris… ce n’est pas encore interactif, lol.
Alors, moi et mon courageux compagnon, 15 pour les intimes, s’apprêtons à mettre nos pieds en bas du trottoir, on regarde d’un côté et de l’autre, ben pourquoi regarder l’autre côté, c’est « one way »… mais même en regardant d’un seul côté, c’est très difficile d’imaginer comment on pourra se rendre de l’autre côté alors que les autos défilent à toute allure sans aucun espace entre elles.
C’est alors que Syed, notre tombé-du-ciel-samaritain, apparaît de nulle part et nous dit, c’est pas facile de traverser les rues en Égypte hein? Moi et Fred se regardons et en même temps, y sort d’où celui-là? Hey, toute une découverte mon ami, tu crois qu’on ne s’en était pas rendu compte ou quoi? Alors qu’on s’apprêtait à ….
Wow les amis, vous pensiez qu’on allait traverser la rue? Ben non pas encore car je dois vous expliquer exactement ce que ça représente ici, la conduite automobile ou la traverse de rue. Moi et 15, on traversera un peu plus tard avec vous tous…
Tout d’abord, on ne sait pas trop comment ni même pourquoi les Égyptiens ont le droit de conduire. Si Ramsès II était encore de ce monde, il l’interdirait sur le champ, enfin « sur le désert ». Ils conduisent tous exactement de la même façon, comme si ils traînaient un ancien char égyptien. Mais attention, vous ne me croirez pas mais… ils conduisent strictement préventivement. Oui, oui, préventivement, ce n’était pas une erreur de typo. Je gage que vous ne vous attendiez pas à ça. Ce que je veux dire exactement c’est qu’ils ne peuvent pas faire autrement de toute façon.
Ils ne peuvent conduire plus de 10 pieds sur la route sans regarder de tous les côtés si quelqu’un veut prendre leur place, ou bien les dépasser, ou si l’auto qui les suit est plus gros, plus lourd, plus neuf, plus vieux, parce que ça aussi ça a une importance sur la manière de conduire. Plus leur auto est neuve, plus ils sont préventifs, plus elle est vieille plus ce sont les autres qui sont préventifs… je sais c’est difficile à saisir sans vidéo explicatif, mais un jour on vous montrera… Exemple : Ahmed, un chauffeur qu’on vous parlera plus tard et qui nous a conduits à Alexandrie, conduit directement sur la ligne. Je ne sais pas si c’est pour garder une option dans 2 voies ou pour bloquer les autres mais, il conduit toujours comme ça. Et il se promène d’une voie à l’autre et reste toujours sur une des lignes.
En plus tous les conducteurs, tous les conducteurs, encore… tous les conducteurs se promènent d’une voie à l’autre sans arrêt pour gagner 1 mètre, 2 mètres, oups ça n’a pas fonctionné, on rechange de voie… sans arrêt. Ils n’ont pas compris, et ne veulent probablement pas non plus, que si tout le monde restait dans leur voie respective, le trafic pourrait bouger, mais non ils bloquent la voie d’à côté, ce qui entraîne un blocage d’une autre voie, sans arrêt. Enfin, très difficile à exprimer cette vision sur papier…
Retournons à Syed, le bon samaritain…
Il dit, suivez-moi et nous le suivîmes pas à pas, en même temps il nous demandait d’où on venait et de réponde, du Canada… Dry, Canada Dry. ??? On ne comprend pas trop le sens de sa phrase. Il veut surement dire froid, pas Dry… à suivre. Tout en discutant, on avance, sans cacher notre peur d’y rester, vers l’autre côté de la rue. Fred on est rendu sans perdre un morceau. Le truc, comme on l’appliquera des dizaines de fois par la suite, consiste à traverser sans trop réfléchir et assez étonnamment les autos ralentissent juste assez longtemps pour que les malades de notre genre, puissions danser entre les voitures jusque l’autre côté.
En fait, si vous suivez ce que je disais plus haut, ils sont tellement préventifs et il y a tellement de complicité entres eux que même les piétons en profitent. On n’a qu’à mettre un pied dans la rue, fermer nos yeux et faire confiance aux autos. Ben là, vous m’croyez pas ? C’est un peu exagéré je l’avoue, mais c’est à peu près ce qu’on fait. C’est tout un « feeling » d’être dans le milieu d’une rue de 16 voitures de large, qui roulent à 50 km et de faire des pas de tango pour échapper à la presse à touristes. Il n’en tient qu’à un ou deux centimètres pour être transformé en Houmous et être étendu dans notre prochain Shawarma.
Toujours est-il que la confiance, nous envahissait à chaque centimètre, et que, finalement, c’est pas si pire que ça une fois habitué de traverser. C’est le premier pas qui est stressant, une fois dans la rue, t’as plus le choix, c’est plus dangereux de reculer que d’avancer. On passait tellement proche des voitures, que nos pantalons avaient des traces de peinture.
On est toutefois arrivé de l’autre côté, sein et sauf, avec notre nouvel ami Syed, qui nous amène directement dans sa « caverne » d’Alibaba, car il est de famille Bédouine, pour nous raconter comment on fait, avec du parfum Arabian Nights, pour passer des nuits de plaisir.
On s’en reparle de notre cher Syed.
Sabin
Ah oui, on a rencontré le descendant directe de Ramsès II, je sais pas si c'est lui le propriétaire des condoms Ramsès ?
dimanche 28 octobre 2007
Arrivée en Égypte... 2ème partie
Vous aviez hâtes, ben nous aussi. Une semaine à essayer d’aimer un peuple difficile à « négocier ». On ne pensait jamais s’ennuyer de notre cher Oman et du très gentil Sultan. En fait on pourrait vous raconter tous les « malheurs » de notre voyage en Égypte ou bien toutes les découvertes et facettes de ce peuple pharaonique.
On a décidé, parce que tout raconter d’un coup serait impossible, de se partager la tache par thèmes et sujets préférés à chacun. Soit par choix, soit parce qu’on ne peut faire autrement en raison de se qui nous est arrivé individuellement en Égypte « MiSr » pour les fanatiques de la langue arabe. Fred a déjà débuté avec l’histoire de belle maman et du petit garçon au Nescafé-Ritalin.
Rien n’est facile en terre arabe, sans rire, rien n’est évident ni même certain. Toujours est-t-il que vous connaissez notre débrouillardise, maintenant légendaire, dans des terrains inconnus et surtout dans le monde fantastique de la culture et la langue arabe. Plus rien n’est un secret pour nous, tant que le secret est connu…
On descend donc de notre cher-très-compact 737 de Oman Air après s’être fait plaisir à humer les dessous de bras de nos voisins de siège à l’eau de Cologne un peu passé date ou inexistante dans la plupart des cas et du déodorant à l’air des ruelles éventé.
Anyway, un chauffeur nous attendait pancarte à la main, croyait-on, dès notre sortie de l’avion. On jette un regard ici et là, pas de trace de notre chauffeur, encore moins de la pancarte avec nos noms bien en gras. On se regarde et comprenons sur le champ que le chauffeur, payé d’avance 25$ USD, n’est pas là et qu’on devra trouver une solution pour les 60 minutes d’interminable route qui nous attendait d’ici vers notre hôtel de Gizeh, le Zoser Partner.
On savait qu’il nous fallait un visa, mais pas de trace d’un bureau des visas ou quelque affiche que ce soit pour indiquer où se procurer un visa de touriste pour l’Égypte. Que font donc les 2 aventuriers que nous sommes et habitués à cette très-facile-à-suivre-culcure arabe… et bien on s’installe dans une interminable ligne d’attente pour le contrôle des passeports. Des policiers, AK-47, au bras surveillent attentivement l’amoncellement de touristes arrivant aux contrôles.
Comme dans tout ce qui est typiquement « arabiquement » ordonné 6 ou 7 personnes se présentent en même temps la face dans le petit trou d’accès du douanier de 15cm de diamètre. Cette cohue ne semple pas déranger les agents de surveillance pour autant… erreur, un instant, un d’eux se réveillent et décide de faire reculer la meute dernière les lignes jaunes prévues à cet effet. Enfin un peu d’ordre dans le troupeau.
Après un bon 20 minutes d’attente, je vois ti pas, un gars au comptoir, et j’entends, dans mon meilleur arabe de la semaine, Visa min faddlika. Hein quoi, où quand? Y sont où les comptoirs de visas ? Je le vois donc se faire pointer la direction d’une banque… ben oui, Egypt Bank, les visas sont émis là, tout le monde sait ça!
On se dirige également vers le comptoir et demande des visas touristiques. Encore une p’tite surprise, une banque qui n’accepte, tenez vous bien, que le « cash ». Ben oui, la banque n’accepte que le comptant, pas de cartes de crédit, pas de débit… le cash. Vous comprenez bien que ça posait aucun problème, on est en 2007, j’ai toujours une réserve suffisante de Livres Égyptiennes sur moi, tabarn… !
Petite respiration, histoire de ne pas manquer d’air… No problems… où sont les guichets automatiques monsieur ? Y’en a pas de ce côté ici, il faut que vous alliez de l’autre côté du contrôle des passeports pour y avoir accès. Humm! Ben là, mon cher monsieur, c’est parce qu’on ne peut pas traverser les contrôles sans VISA.
Ok, laissez faire (mon bon monsieur, que je me disais dans mon fond ou en bon québécois – laisses-faire tabarn… j’vas m’débrouiller), je vais vérifier avec les contrôleurs. Alors un p’tit tour de jeu arabe authentique débute, le ping-pong de touristes, et dans ce jeu vous comprenez bien qu’on est la balle.
Je demande, en ayant à me faufiler au travers de la meute, à un officier d’immigration (j’pense), comment me procurer un visa obligatoire, sans argent, argent qui se trouve de l’autre côté des contrôles, lesquels contrôles doivent être traversés avec un visa payé d’avance par l’argent situé après et que la banque avant le contrôle n'accepte que le cash de l'autre côté des... ok, revenons sur terre un instant. Il me fait un gros hum! En se tenant le menton, et cri quelque chose en arabe à un officier supérieur, qui nous regarde en me faisant signe d’aller le voir. On est certain, moi et Fred, que nous sommes les seules et uniques touristes à qui cela est arrivé.
On se dirige en bon québécois pacifique que nous sommes vers ce, tout de blanc vêtu, officier supérieur. Je lui explique le problème et il demande de voir nos passeports. On lui tend nos passeports et il décolle d’un pas rapide et traverse le couloir, passe la meute et arrête pour parler à un autre officier. Celui-ci nous dit alors, allez au guichet, prenez de l’argent et revenez chercher vos passeports ici. On se dépêche de trouver le guichet, de retirer de l’argent, de reprendre nos passeports, de retourner à la seule banque où on ne peut retirer de l’argent de la planète, pour ensuite refaire la même file d’attente pour le contrôle des passeports.
Enfin un gentil officier avec le sourire dans ses souliers nous estampe le tout et on se dirige vers le carrousel de bagages. Bien entendu, depuis le temps, nos valises avaient fait le tour au moins 50 fois. On prend nos valises et « out we go ». On cherche encore le chauffeur, pas de trace, mais oh, oh, on est déjà « spotté », vous comprendrez plus tard pourquoi, par un agent de tourisme qui nous offre une balade vers notre hôtel pour pas cher, pas cher. Dites pas cher, pas cher en vous frottant les mains l’une dans l’autre tout en imitant Séraphin Poudrier, pas cher, pas cher! C’était pas cher hein?
Toujours est-il qu’on a payé un chauffeur 100 livres égyptiennes (20$) pour le trajet à l’hôtel, ce qui nous semblait correct... Toute la route nous paraisssait en tout point déconcertant. Un m’anné, je demande à notre chauffeur-guide : est-ce qu’il pleut souvent ici en Égypte? Parce qu’il y avait de la poussière en quantité industrielle dans les rues.
Pas de réponse, seulement un hochement de tête me disant, je ne comprends pas « no english, sorry ». J’essais différents mots : water, wet, eau, rain, pluie, fall, not dry… sans succès, le gars ne parle pas anglais du tout. Je me croirais dans un taxi à l’aéroport de Montréal au début 80 où j’avais demandé au chauffeur de faire un détour et il m’avait répondu : downtown or forum… les seules mots qu’il connaissait. Fred lui assit à l’arrière à côté de moi, répète les mots que je venais de dire au chauffeur… dans un dernier espoir je continue water, rain, wet, tout en faisant la fameuse imitation de la pluie qui tombe avec mes doigts… rien à faire. Le gars ne comprend rien de rien.
On arrive enfin à l’hôtel sur le plateau de Gizeh… le reste de notre entrée dans ce palais du roi Zoser, au prochain blog.
Suivez nos aventures en Égypte, vous en pisserez dans vos culottes, nous on l'a fait au pied de Chéfren!
Sabin
Le départ... 1ère partie
Donc un voyage riche en rebondissements, en émerveillement, en questionnements, en déceptions mais aussi en expérience. C'est apparememnt le prix à payer pour sortir du traditionnel circuit touristique et ainsi se faire une véritable idée sur un pays et son peuple.
Oui, on aurait pû choisir des visites organisées (au lieu de se faire organiser). Sortir de l'hôtel, embarquer dans un autobus, visiter un site puis revenir à l'hôtel. Mais qu'aurait-on eu à raconter à notre retour? Que les draps de l'hôtel sentaient bons, que le garçon de chambre sentait un peu le dessous de bras, qu'il n'y a pas de cretons dans le brunch de l'hôtel...
Non, on a choisi de se faire soutirer de l'argent, de s'imbiber les poumons de smog et de poussière, de se faire des ami$ passager$, de prendre des marches le soir dans des rues non éclairées en évitant de se faire happer par des voitures roulant sans phares, de se laver à l'eau froide, mais aussi de parler avec les gens du coin et de ce qu'ils pensent de peur propre pays, de manger du cucheri, de se faire dire chaque jour "Canada is good, Canada dry" (à suivre), de constater que le général Mubarak est un sujet de conversation aussi épineux que le Sultan Qaboos, bref de sortir des sentiers battus et de se faire une opinion. C'est pas ça le but des voyages dans le fond. Alors voici...
Départ en avion le 18 sur les ailes d'Oman Air. Première expérience en ce qui nous concerne avec la compagnie aérienne locale. J'avais bien hâte, ça fait 5 mois que je trouve leur avion très beau...de l'extérieur. Après les consignes d'usage, le décollage. Premier constat, malgré que lesdites consignes aient été diffusées en arabes, il n'y a visiblement que les 2 seuls québécois dans l'avion qui les respectent. Ici, un omanais parle au cellulaire, là un autre a baissé son siège et fermé son hublot pour piquer un somme, là un enfant saute sur son siège pas attaché. Tout ça avant que les consignes soient éteintes. Merde, je me croierais revenu dans mon enfance dans un autobus jaune. À la différence que je suis entouré d'adultes supposément raisonnables et que Fafouin (mon chauffeur de l'époque) est enfermé dans son cockpit et ne peut faire de discipline. Bref, durant tout le vol, le passage central aura l'air de la Grande Allée durant le festival d'été, empêchant ainsi les agents de bord de servir des rafraîchissments aux 2 québécois!
Sabin voulant faire un peu de charme au bambin assis devant lui, commence à lui faire des grimaces. Après quelques simagrées mutuels, ça dégénère en 2 temps 3 mouvements. Ça se termine par des serviettes jetables (napkins) jetées à la tête de mon compagnon de voyage. J'appréhende la suite...après avoir laissé son repas de côté, le jeune homme continue de sauter sur son siège, toujours avec son repas devant lui. J'entrevois déja le moment où Sabin se retrouvera avec un pita comme couvre-chef tandis que l'agneau en sauce avec purée de pois chiches sera répandu dans l'allée. Et si au contraire, ce dégat empêchait les 125 autres de circuler pendant 15 minutes. Mais il n'en est rien et ce, malgré l'inaction de ses parents. Le seul geste que son père fera en fait sera de lui servir... un café avec 2 sucres...vous vous rendez compte, un enfant de 4 ans qui a déja l'air d'un hyperactif sur les speeds et qui se tape un café noir avec un 2 sucres dans l'avion. Heureusement, je suis assis près de la sortie de secours. Étonnement. Je ne sais pas si le métabolisme des arabes est différent du nôtre mais quoiqu'il en soit, après avoir terminé son café, je jeune s'étend sur les genoux de sa mère....et dort 2 bonnes heures sans bouger d'un poil. J'ai ben hâte d'essayer ça avec mon fils, à suivre!
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Mes voisines de siège sont 2 omanaises, une mère avec sa fille. Alors que la mère est parti se rafraîchir (ou plutôt se parfumer) à la toilette, la fille m'aborde. Je regarde bien autour pour m'assurer que c'est bien moi qu'elle veut entretenir car aucune femme arabe ne nous a adressée la parole en 5 mois pour faire du social (à part au travail). Je répond gentiment à ses questions tout en surveillant l'arrivée de maman afin de m'éviter un coup de sacoche omanaise derrière la tête...je me dis intérieurement que cette fille doit être soit une rebelle, soit folle et inconsciente. Du coin de l'oeil, j'aperçois maman qui revient... et sa fille de continuer de me parler. Je détourne le regard pour mettre un terme à cet entretien et ne pas passer pour un Jean-Paul Belleau auprès de la mama. Mais elle continue. Je feint de prendre un magazine mais peine perdu. Et bien croyez le ou non, la maman prend place et s'intègre tout bonnement à la conversation. Après quelques minutes et une dernière petite tournée de chocolat, Sabin y ayant eu droit également après un petit roupillon, un de mes tabous est tombé mais je commence à penser qu'elle veut marier sa fille.
Après 5 autres minutes, le rapprochement atteint son comble. Belle-maman décide de se maquiller et de replacer son voile. Ayant autant de place que dans le désormais célèbre Dash 8 d'Air Canada Jazz et ayant besoin de l'approbation de sa fille quant à son apparence, elle se tourne vers elle mais non sans avoir préalablement déposée la moitié de son arrière-train sur ma cuisse droite. Je reste sans broncher, je me dis que c'est le prix à payer pour le chocolat... Après 7 bonnes minutes de pliage pis de replaçage de voile, ma future décide que sa mère est enfin présentable et je retrouve l'usage de ma jambe. On échange quelques sourires (je me demande s'il faut que je la complimente) et je décide de simuler un petit roupillon car j'appréhende le moment où elle me parlera de la dot que je devrai verser à la famille.
Honnêtement, j'exagère à peine et j'ai bien apprécié ce petit moment. Depuis le temps qu'on dit que les omanaises sont froides, en voilà deux qui devraient communiquer leur façon de vivre à leurs compatriotes.
La suite prochainement pour l'arrivée à l'aéroport et à l'hôtel.
Fred
mercredi 24 octobre 2007
Quelques photos en attendant...
Sabin et Fred à chameau
Fred et Sabin et nos deux "voleurs"
Sabin tenant les pyramides de Khéops et Chéphren
Désolé plus rien ne fonctionnait pour les photos... attendez notre retour à Oman et lisez les Aventures de deux gars qui en auront long à vous dire sur la fameuse "merveille du monde" l'Égypte.
Sabin
vendredi 19 octobre 2007
Caire pays du sport extreme
La seule chose que je vais vous transmettre, pour le moment, c est que vous serez tous et toutes rives a vos ecrans lorsque vous lirez nos lignes sur l Egypte. Moi et Fred avons, vous le savez, une touche speciale pour transmettre nos faits et experiences et ici, nous sommes au coeur d un bouillon de culture incroyable pour generer des textes inimaginables.
Traverser la rue ici est un exploie de courage et/ou d imbecilite où Fred me fait rire a chaque fois et que je lui rend la pareille a chaque occasion. Ca devrait etre une discipline des prochains jeux olympiques d ete.
Pour faire suite a ce que Fred vous a partage ci-dessous, l Egypte est un "break" fort apprecie de notre travail a Oman... mais n empeche que nos familles, amis et surtout enfants nous manquent enormement.
Alors a vous toutes et tous qui lisez ces lignes, pensez que pour les ecrire, on doit les vivres sans nos enfants et amis, et les petites choses qui nous sont devenues familieres mais combien importantes pour nous.... comme le fromage en "crottes" et les CRETONS.
Alors les amis,
Au prochain sujet... l Egypte et toutes ses "pognes".
Sabin
P.S. Toutankamon n est plus bien epeurant et Cheops etait un malade... demain visite du Musee Egyptien
mercredi 17 octobre 2007
Petites réflexions personnelles
Départ pour l’Égypte demain. Des vacances qui seront les bienvenues pour moi et Sabin. Fatigue, nostalgie, bref pour la première fois depuis notre arrivée en juin, je me servirai du blogue afin de partager avec vous quelques états d'âme. Les habitués peuvent penser à tort qu’à lire nos aventures que l’on s’efforce de relater de la façon la plus humoristique possible, tout peut sembler rose et facile. Que l’on est constamment d’une activité palpitante à l’autre. Que l’on ne rencontre aucune difficulté dans notre travail de tous les jours. Oui, on vit une aventure extraordinaire, tant au niveau professionnel que personnel, mais l’humain étant ce qu’il est et les conditions auxquelles nous somme confrontés ici, il nous arrive d’avoir nos vague-à-l`âme comme tout le monde. Peut-être un peu plus souvent ces derniers temps. Alors dans l’ordre ou dans le désordre chronologique:
Pour la première fois depuis juin, j’ai pris ma traditionnelle pause de 10h00 seul ce matin. Les places de Lee et Louis semblaient soudain bien vides sur la petite terrasse intérieure du Kargeen Cafe;
Les larmes d’un petit garçon de l’âge de mon fils ayant perdu ses parents l’autre soir parmi la foule du parc d’amusement m’a mis tout à l’envers pour le reste de la soirée. J’aurai tant voulu le prendre par la main et le consoler;
On est déménagé cette semaine dans le Human Ressources Department au cinquième étage. Encore une réadaptation. On a quitté l’intimité de notre petit local auquel on était habitué pour se retrouver dans des aires ouvertes. C’est fou comment un banal local peu générer autant de souvenirs en si peu de temps. Un point positif, on sera en contact permanent avec les gens de Sohar-Aluminium et ils sauront qu’on existe.
Un peu blasé du resto, je me suis préparé un spag au jus de tomates hier soir pour souper. Surprise, c’était la première fois depuis que je suis ici que je retrouvais le même goût identique à chez nous dans un repas. J’avais inconsciemment mis une croix là-dessus. Que ce soit les Kit Kat, le Coke, les Pringles, tout a une saveur ou une texture différente. Ne manquait que les petits cubes de Boivin dedans;
Je vous entends depuis 4 mois, gens du Québec, dire qu’il n’y a pas eu d’été, que l’automne a l’air… de l’automne. Consolez-vous, on a quatre saisons distinctes au Canada avec ce que ça peut comporter d’avantages et d’inconvénients. La verdure me manque, la pluie me manque (les gens de la consolidation Trigone 2007 vont se rappeler mon roupillon sous l’averse). J’ai même hâte d’avoir un peu froid la nuit.
Après notre retour de l’Égypte le 25, il restera 6 semaines. Une étape psychologique sera franchie. Je compte maintenant les semaines, ce que je ne faisais pas lors du premier séjour. Et j’ai maintenant trois bonnes raisons d’avoir hâte au 10 décembre;
Le temps des fêtes va avoir une signification particulière cette année. Retrouver ses proches durant cette période de réjouissances après 5 mois d’absence. Contrairement en août, pas d’impression que les jours seront comptés avant un autre départ. Juste profiter de ces moments et les savourer à mon rythme tout en regardant mes enfants sans culpabilité;
Voilà. Sûrement que dans 3 mois, je relirai ces mots et ils prendront alors une signification bien différente. L’environnement dans lequel on se trouve influence les perceptions. J’ai hâte de voir.
Fred
Un dernier "Golden Spoon" avant l'Égypte
Mais ne vous en faites pas, y'é mort, enterré et déterré depuis longtemps... et la malédiction, a été encaissée depuis longtemps déjà par un explorateur anglais... sans arriere pensee.
dimanche 14 octobre 2007
Célébrons la Eïd à MarahLand...
samedi 13 octobre 2007
Jeûne ou festin, branchez-vous!
Connaissez-vous l’histoire de l’Imam qui demande à son adjoint : "As-tu checké la lune à soir pour savoir si on peut manger demain?" Et l’autre de lui répondre : "Non, je pensais que t’allais le faire."... Et bien croyez le ou non mais les omanais ne faisant décidément rien comme tout le monde, jeudi soir, on déclarait la fin du Ramadan et le début des festivités de l’Eïd partout dans le monde…..sauf à Oman!! Le plus drôle, c’est que comme en de telles cirsconstances, la coutume veut que tous les musulmans se félicitent mutuellement, on a assisté à une litanie de 30 minutes aux nouvelles du soir où tout les chefs d’état des pays arabes félicitaient notre très visible et très présent ami Sultan Qaboos Bin Saïd pour la fin du Ramadan. Aye les boys, c’est parce que le Sultan, y jeûne encore demain lui, gardez-vous une p’tite gêne….
Petit fait à souligner, j’ai moi-même jeûner en cette supposée dernière journée de Ramadan par solidarité pour mon chum Mo. Bien qu’en ayant fait la promesse depuis un certain temps, je n’avais pas fixé la journée de mon Ramadan-éclair-short-and-sweet à l’avance. Alors comme je me suis décidé le matin-même, je n’avais pas pris préalablement la précaution de manger un T-bone 16 oz et 2 Big Mac avant le levée du soleil pour me faire un petit fond et passer la journée libre de toute préoccupation gastro-alimentaire. Tant et si bien qu’au coucher du soleil le soir, je n’avais pas mangé ou bu depuis les 21 dernières heures. Un souper au resto étant prévu le soir et voulant encore attendre un peu (pour ne pas me couper l’appétit???), Mo me souligne que ce n’est pas bien vu de ne pas manger lorsque c’est permis. Alors ne voulant pas déplaire à Allah, c’est donc avec une belle poignée de Lay’s au vinaigre que j’ai mis fin à mon jeûne, le tout arrosé d'une grande lampée de Coke. Hummm, heureusement qu'on s'en allait manger marocain au Mekness.
Les derniers jours ont été ponctués par des départs et des arrivées. Départ de Lee pour le Canada, Joao pour le Portugal et Louis pour la Thaïlande. Je ne sais pas pourquoi, mais plus ça va, plus je suis émotif. J’ai de plus en plus de difficultés avec les adieux. Mais rassurez-vous, je ne penserais pas pleurer lors de mon propre départ. Chapeau les boys, mission accomplie en ce qui vous concerne. C’est donc sans cérémonie mais avec nostalgie que nous avons accroché les pantoufles défraîchies « made in Crowne Plaza » de Chambers au mur du salon et dégusté une bonne chaudronnée de bean tomatées Libby’s en son honneur.
On a assisté aussi à l’arrivée de la fiancée toute neuve de Mo avant-hier. Tout d’abord, une première surprise nous attendait, elle sourit. Car bien que Mo ayant en sa possession une multitude de photos de sa douce, on ne sait trop si c’est la demande soudaine en mariage qui la préoccupe, mais cette dernière semble pensive sur chacune des pictures. Deuxième surprise. Mo qui magasine la même montre ou le même cellulaire trois fois va unir sa destinée à une future docteure en finance. Troisième surprise, bien que demeurant à Paris depuis 3 ans, elle ne semble pas comprendre un traître mot de ce que je raconte, et je n’ai pourtant pas d’accent. C'est donc avec plaisir que je vais faire un accomodement raisonnable et adopter au cours des prochains jours mon petit parlé Gérard Depardieu, je vais pouvoir du même coup communiquer plus aisément avec Richard Gagnon et Nicolas Maltais. Sabin pourrait aussi au besoin traduire mes paroles en arabe, ce dernier faisant maintenant des vocalises chaque soir dans sa chambre avec son CD "Speaking arabic with Roger Tremblay".
La fin de semaine s’est terminée par une succulente bouffe tunisienne gracieuseté de nos futurs mariés. Une bonne soupe « légèrement » relevée (les cuisiners ayant par la suite avoués y avoir été un peu fort avec le piment) suivi du meilleur couscous qu’il m’a été donné de déguster (mes années universitaires étant ponctuées de plusieurs soirées avec des amis tunisiens, je suis à même d’évaluer). Petit café et dattes au chocolat pour clore le tout. Il ne manquait que la fameuse pipée de shisha, qu’on déguste maintenant quelques fois par semaine au Candle Cafe avec un thé à la menthe après notre Seafood pasta.
Bref, le Ramadan est terminé au moment où vous lisez ces lignes, les omanais ont les traits tirés mais ne se feront pas prier pour festoyer durant les 3 jours à venir. De mon lit, j'ai d'ailleurs eu droit à une belle incantation de 4h30 à 7h00 ce matin vantant possiblement la sagesse de Mahomet. Une autre belle (?) expérience qu'il nous aura été donné de vivre ici. Parlant d'expérience, permettez à Sabin de vous introduire ici le fruit de ses recherches et de ses impressions sur l'historique du Ramadan:
"Beaucoup plus qu’une fête, le Ramadan est la reconnaissance absolue des valeurs de l’Islam et l’un des cinq piliers de cette grande religion. (Le quatrième pour les Sunnites et le troisième pour les chiites duodécimains. Le Ramadan dure un mois lunaire soit 29 ou 30 jours.
Ce mois est celui au cours du quel Mahomet, en 610, aperçu l'ange Gabriel lui annonçant alors qu’il serait le messager de Dieu. C'est lors de « La nuit du destin’ (Lailat al Qadar), nuit de prière et de repentir vers la fin du Ramadan que l’on célèbre la révélation du Coran à Mohammed.
Le Ramadan se termine partout par la fête de La Eid (Aïd el Seghir ou la petite fête) qui s'appelle aussi Aïd el Fitr (Fête de la fin du jeûne). Cette fête marque la fin du Ramadan, la fin du jeûne. Je ne vous cacherai pas que c’est une fête remplie de joie. Très tôt le matin, après la prière à la mosquée, les familles, voisins et amis échangent des cadeaux et partagent des repas festifs.
L'obligation essentiel du Ramadan est le jeûne (Siam) qui est très strict : en fait pendant toute la journée, du lever au coucher du soleil, il faut s'abstenir de nourriture, de boisson et d'activité sexuelle. C'est d’autant plus pénible l’été car le temps du jeûne est allongé avec le jour. Par contre « faire » le Ramadan au Canada en hivers est beaucoup moins difficile en raison de la durée très courte des jours.
Ce qui est toutefois le plus important c’est de se rapprocher de Dieu. Le Ramadan est d’abord et avant tout le temps de l'accueil de la parole de Dieu (lecture ou chant du Coran) et du retour à Dieu par la prière.
Pendant le mois du Ramadan, les musulmans doivent aussi s’acquitter d’une aumône (zakât al-fitr). C'est une taxe qui est donnée au moment de la rupture du jeûne à la fin du ramadan.
Pour ma part, c’est la deuxième fois que je passe la totalité d’un Ramadan dans un pays à bonne majorité musulmane. La première fois était en Inde où une bonne partie de la population « faisait » leur Ramadan. En Inde, à part le fait que certaines personnes me disaient qu’ils avaient faim et qu’ils ne mangeaient pas de la journée, rien ne nous empêchait de vaguer librement à nos occupations.
Ici par contre sans avoir à faire le Ramadan, certaines choses nous empêchaient tout de même de faire ce que l’on veut pendant la journée. On ne pouvait, par exemple, manger ou boire entre la levée et le coucher du soleil, enfin sous les yeux d’un musulman. C’était difficile entres autres de se rendre à la plage car sans pouvoir boire ni manger sous quelques 35° et un soleil brûlant… enfin vous comprenez sûrement ce que je veux dire, surtout les québécois habitués à l’incroyable chaleur estivale.
Ça peut paraître banale pour quelqu’un qui ne l’a pas vécu, mais disons que si vous ne pouviez être libre de boire un verre d’eau ou manger un bonbon ou une gomme ou siroter un bon café pendant 30 jours tout en travaillant toute la journée, vous comprendriez.
Alors imaginez maintenant que le Ramadan dure 29 ou 30 jours selon les années et ce que la lune veut bien rendre comme verdict. Ce n’est pas quelque chose qui est décidé d’avance comme le 26 décembre (boxing day) on sait quand ça se passe. Le 1er janvier est toujours le 1er janvier et à minuit le 31 décembre on célèbre la nouvelle année, pas vrai ? Le réveillons de Noël se passe dans la nuit du 24 au 25 décembre, on ne penserait jamais faire un réveillons le 23 ou le 26, pas vrai? Mais pour la Eid, on ne sait pas, car il faut attendre la fin du Ramadan. Alors imaginez tout de même notre anxiété pour l'annonce de la fin du Ramanda... Alors que le Ramadan a une durée variable et que seulement la 29ème soirée nous dira quand est la fin du Ramadan et le début des trois jours de célébration de la Eid, la plus grande fête musulmane, un moment de joie et partage tout à fait exceptionnel.
Chaque année, la position de la lune (l’apparition du croissant lunaire) indique la date exacte du début du Ramadan en fonction de l'endroit où l'on se trouve sur le Globe (retenez bien ceci). Le commencement et la fin du ramadan sont déterminés par la vision du croissant de lune. Donc la veille qui précède éventuellement le début ou la fin du mois de jeûne, on surveille avec une grande attention (très grande attention) l'horizon local après le coucher du soleil. Les dates du début et de fin du jeûne sont fixées par les autorités musulmanes dans chaque pays. Elles peuvent varier d'un jour ou deux.
Chaque année, le milliard et quelque de musulmans (et non musulmans) dispersés à travers le monde attendent avec impatience l’annonce du commencement du mois de jeûne. Il en est de même pour la date de la fin du Ramadan. Mais retenez bien ceci, tous calculs scientifiques ou observation empirique de la lune, et non aucune méthode ne semble pouvoir mettre d’accord les différentes instances religieuses nationales.
D'accord ou pas, c'est à croire qu'ici tous les Omanais regargaient attentivement le match de soccer à la Oman TV et qu'ils ont loupé le croissant de lune manquant à l'horizon. Résultat on doit attendre une journée de plus qu'ailleurs pour célébrer la Eïd." Sabin.
Mais mes 4 superbes danseuses marocaines devront encore patienter 2 semaines avant de me voir la tronche en train de siroter une Heineken car c'est départ pour l'Égypte avec Sabin ce jeudi... J'ai ben hâte qu'on me dise là-bas quel est le rapport entre les condoms Ramsès et le pharaon du même nom...
Fred
J'espère que Toutankamon n'aura pas trop vieilli depuis le temps que je rêve de me rendre en Égypte... Sabin
mercredi 10 octobre 2007
Chedi 9ème merveille du monde...
Situé sur le bord de la mer d’Oman sur les limites extérieures de Muscat, le Chedi Hotel est présentement en lice pour être reçu parmi les 100 meilleurs hôtels de la planète. Un décor féérique, plein de fontaines, jardins et jardins d’eau, ponceaux, bar à sushi. Et bien c’est à cet endroit que Danièle Beaudoin, notre grande patrone chez Sohar Aluminium, nous a invités pour souligner le départ de Daniel, Alain, Louis, Lee et Joao.
On n’avait tous hâte de s’y rendre, on est donc parti plus tôt des villas pour arriver quelques minutes avant notre hôtesse… sauf quelques-uns(es) qui ont trouver le moyen d’arriver 30 minutes en retard en s’étant apparemment perdus…
Julie en a également profité pour nous montrer sa photo de Stéphane Dion qu’elle a elle-même prise à partir de l’écran de télévision de sa chambre d’hôtel de Dubaï, lors de son séjour la fin de semaine dernière. En fait elle s’ennuie tellement du Canada que seul Stéphane Dion pouvait la consoler. Pour montrer à ses amis qu’elle était bel et bien à Dubaï elle a également photographié un Tchador(Iran) ou Hidjab(ailleurs), et oui à partir de l’écran de télévision, porté par un genre de Michey Mouse arabe… oups revenons à notre soirée.
Le souper était un 5 service de cuisine indienne et tout était très délicieux. Sauf peut-être les genres de patates-tofu-pâté-je-ne-sais-quoi. Le service était digne d’un palais des milles et une nuit.
Quelques petits cadeaux offerts par Sohar Aluminium, via Danièle, à nos valeureux consultants qui ont su relevé un défi colossal dans des conditions des plus difficiles. De retour en commune, espace clos, partage d’à peu près tout… ben non. Les poils dans le lavabo seront un souvenir pour certains tandis que les portes seront finalement fermées lorsqu’elles le devraient et que les petits pots du frigidaire resteront là où on les a placés.
Mais somme toute, nos amis nous manqueront énormément, la tranquillité les remplacera et l’espace de plus compensera. Même notre immense BBQ prendra finalement un petit repos.
Revenons au Chedi où même aller aux toilettes demande l’étude d’un itinéraire sur Google Earth. Nous sommes tous d’accord sur le fait que le Chedi est le plus chic des hôtels que nous avons visités et mangés un bon repas… heureusement la facture était une gracieuseté de Sohar.
Lee, Louis, Joao, Daniel et Alain bon voyage de retour et c’était un plaisir de travailler avec vous tous. Louis bon séjour en Thaïlande, en fait il est déjà là, nous somme allé le reconduire à l’aéroport ce soir.
Sabin, Fred et Mo.
samedi 6 octobre 2007
1658 refuge des sans-abris !
Ah oui, vous connaissez également les trois mousquetaires... je sais ils étaient quatre mais D’Artagnan était un genre différent, plus intelligent que les autres, un fin renard, un stratège indispensable à cette bande de bons combattants un peu vide d’esprit.
Une chance que Lee, le d’Artagnan Omanais, était là hier pour aider les trois-coloc-mousquetaires à pouvoir RÉENTRER dans leur villa.
Imaginez vous donc que je pars souper au fameux Golden Spoon avec trois mousquetaires du 1656, et j’ai nommé Louiramis, Moharamos et Fredatos. Nous savourons, comme toujours, un excellent et copieux repas, où le poivre était à l'honneur ce soir. Tous très fatigués d’une longue journée de congé à travailler, on retoune vers nos villas vers 19h30. Je vais dans ma villa et après quelques minutes j’entends discuter à l’extérieur, chose inhabituelle, à part les cris de chat.
Je vois trois "élèves mousquetaires" venir à moi et me demander si, par hasard, je n’aurais pas une clé de leur villa. Mes trois voisins n’avaient aucune clé, pas une seule clé pour entrer chez eux. Trois sur trois, pas de clé.
Lee était parti prendre une marche en barrant la porte comme de raison, mais mes trois super héros n’avaient pas de clé.
Je leur ai donc donné refuge temporairement. Je crois que ça valait 10 Rials, non ?
Sabin du 1658 vous souhaite la bienvenue, au cas ou !
vendredi 5 octobre 2007
Perfume, part 2
En effet, comme vous le savez déja si vous êtes des asidus de notre blogue, les 3 comparses que nous sommes avons visité une parfumerie avant hier. Après plusieurs tests et sniffages mutuels de bras et de poignets (que voulez-vous, on se soucie de l'avis de nos colocs, on vit en communauté fermée), nous avons tous fait consensus sur le Givenchy, bien que nos choix personnels se soit portés vers des fragrances différentes (faut quand même pas toute sentir la même chose). Ce parfum étant inabordable au Québec et Sabin flairant encore la bonne affaire, décide de l'acheter sur le champs pour 26 rials (68 $). En ce qui me concerne, mon bras étant surchargé d'odeur de toute sorte, je remet l'achat à plus tard car c'est impossible de faire un choix dans ce melting-pot...
Bref, hier soir, nous décidons d'aller faire du lèche-vitrine à Ruwi, là où l'indien est roi et le stationnement intelligent, un art révolu... Trouvant une parfumerie, nous entrons avec hésitation, je vous rappelle qu'on est dans un quartier INDIEN... quand coup de théâtre, nous faisons face aux mêmes grandes marques réputés que la veille mais avec les testeurs en moins. On a d'ailleurs pas compris encore comment on pouvait acheter un parfum sans l'essayer... Mon Givenchy de la veille trônant fièrement entre une bouteille de Ferrari et un Paco Rabane, je demande au conseiller quel est son meilleur prix. "Fifteen point five, fifteen point five, best price" de me répondre mon pendant féminin très basané de Lise Watier. QUOI? 10 rials de moins que Sabin. À ce prix là, on serait fou de s'en passer, d'autant plus que j'avais ma fierté de consommateur à rétablir.
Ce fût donc transaction conclu, non sans avoir tester à nouveau la douce effluve sur mon bras et demandé à Mo de se fourrer le nez dans la pilosité de mon bras pour me donner son approbation. De toute façon, Mo était tellement fier de mon coup que même un Brut 33 aurait eu son aval...
Dommage que les omanaises demeurent toujours aussi stoïques devant 3 beaux expatriés qui sentent bons!!
6 octobre 2007: Info de dernière minute
C'est confirmé, Sabin s'est vraiment fait f.... Même la parfumerie du très chic Al Harthy Complex réputé pour voir venir les expatriés à 100 km, vend son Givenchy 26 rials et offre en prime l'anti-sudorifique de même marque dans un superbe coffret cadeau.
lundi 1 octobre 2007
"Perfume testers" ou Papiers buvards.
Après le repas Mo nous dit qu’il y a une Exposition agricole ou quelque chose comme ça à Seeb, 30 km d’ici, ou quelque part dans ce coin là. Bien entendu, comme on est habitué, on ne trouvait pas la dite exposition. Je téléphone ensuite au 1318, un genre d’assistant à tout faire de Omanmobil, et demande où est l’exposition de Seeb, on me transfert alors à un numéro d’information. L’homme au bout de la ligne nous informe donc que ça se passe à l’hotel Tulips que l’on venait de passée 10 km auparavant… et oui encore les directions arabes qui nous envahissent. En regardant sur mon téléphone, je vois que le numéro en question était celui de la police omanaise. C’est probablement un sideline intéressant pour eux.
En continuant notre chemin, Fred aperçoit son lieu de magasinage de souliers préféré, un LULU Hypermarket, et oui Fred des Puma il y en a probablement quelques paires encore manquantes à ta collection. On prend alors la direction du supermarché pour le grand plaisir de nos portes feuilles.
Et le bal recommence, qui aura le privilège de découvrir les nouvelles couleurs, les nouveaux modèles et bien sur l’exclusivité. Encore une bonne heure à essayer, hésiter, remettre dans la boîte, réessayer pour enfin sortir avec 2 nouvelles belles paires de Puma de l’an dernier, comme à chaque fois on dirait le cercle des jeunes fermières qui échange des coupons rabais … pas moi bien entendu, je me suis contenté d’une paire de pantalon « full » été.
Un petit arrêt au rayon des parfums et on sentait tous comme des papiers buvards réutilisés avec une bonne douzaine de parfum de très grandes qualités par contre. Mon choix s’est finalement arrêté sur « Irrésistible de Givenchy », attention j’arrive. Mais je ne suis pas seul, l’odeur dans l’auto ressemblait plus à une gang de gigolos qui a renversé tout ce qu’ils avaient de parfum sur eux. Fred sentait tellement qu’il ne savait même plus lequel sentait mauvais et lequel sentait bon.
Même après une douche chaude, les froides n’existent toujours pas encore, l’odeur était encore présente… ouch !
J’espère que demain matin ce sera disparu sinon dans le bureau ça sera pas beau.
Sabin.
samedi 29 septembre 2007
Hair cut à l'omanaise
Celui indiqué était "full" d'élégants Omanais qui attendaient leur tour... alors j'ai décidé de me rendre à un autre "Beauty salon for men" à côté de notre villa.
Un jeune homme, Mohamed Ghuman, est le propriétaire et m'accueille à la porte. Croyant que le salon était plein également, j'avais hésité d'y entrer, mais les gens à l'entrée étaient tous des coiffeurs en attente de clients.
Alors mon ami Mohamed me fait une belle petite coupe, très propre, avec un style typiquement indien. Par la suite il me fait un massage du cuir chevelu, suivi d'une autre petite coupe pour fignoler le travail, un autre petit massage et une dernière retouche. Suivi d'un autre massage du cuir chevelu, un massage des tampes, des yeux... oui, oui des yeux, des oreilles, du cou, du dos, des bras et épaules pour revenir au cou et à la tête.
Le prix un gros un Rial (1 Rial) ou pour les fans de la calculette, un gros 2,62$. Je dépensais 12 Rials à me faire masser dans un salon thailandais alors qu'un Beauty salon for men le fait pour un maigre 1 rial. Je vais pouvoir y aller 12 fois par semaine à ce prix là.
Je viens d'apprendre que Louis s'est fait roulé hier en payant au même endroit 4 Rials... la négo les gars, la négo.
Sabin
vendredi 28 septembre 2007
Maroc - Morocco - My My
Je dois avouer que la nourriture était excellente et le service (serveuses, clientes, hôtesses, etc) étaient TOUTES formidables.
Merci les gars on y retournera.
Sab
En vrac...
Encore en snorkling, Sabin me crie de venir voir le beau gros poisson bleu à ses pieds alors que je relaxe sur la plage. Après un examen sommaire dudit poisson dans la zone qu'il m'indique, je déclare offiellement l'existence d'une nouvelle espèce à répertorier: le sac de plastique bleu..
Selon Mo, le concours chez Tim Horton s'appelle bel et bien "Déroule le rubber"... À vous de vous imaginer de quoi ce concours a l'air.
Après moi en août dernier, Louis a attrapé le rhume omanais dont il se remet tant bien que mal. Pas facile la vie nocturne à Oman.
J'ai fini par trouver le moyen de tirer la pipe à Chambers avec son équipe de soccer préférée: Chelsea... Je me suis procuré une belle imitation de casquette du Manchester United dans un Dollarama indien et je la porte fièrement dans la villa. Le pire, c'est que je ne serais même pas foutu de nommer un joueur de cette équipe.
À plus, Fred!
mardi 25 septembre 2007
Cosa nostra omanaise
mardi 18 septembre 2007
Plongée sous marine dans le Gulf d'Oman
Tout d’abord je dois commencer par souhaiter la bienvenue au reste de l’équipe qui, finalement, me tiendra compagnie pendant la journée avant que je ne devienne gaga. Trois très belles semaines pendant lesquelles j’ai connu un peu mieux nos « amis » l’autre côté du mur. Alors Fred (l’autre) tu es maintenant libre de tes soirées, Alain il est tout à toi à présent !
Pour revenir au cours de plongée PADI, nous sommes partis jeudi matin 7h15 de la villa, première journée du Ramadan, il faut retenir ce petit détail, en direction du Civil Aviation Club où se trouve le Centre de plongée. Suivant les directions bien détaillées des propriétaires du centre, je ne sais pas encore si c’est le climat ou quelque chose à voir avec la géographie du terrain, enfin, en arrivant face au Civil Av…. pas de trace du centre de plongée, pas d’affiche, pas de signe, seulement une porte ouverte, la porte de sortie pour le Civil Aviation Club. Décidément les directions ici sont toujours compliquées.
Le centre de plongée est en fait un petit centre de plongée, centre d’aventure pour la pêche, le snorkeling, l’aventure aux dauphins etc. Alors on nous passe une feuille pour indiquer notre nom, avant de monter à bords, une colonne pour notre nom et l’autre pour l’activité. Alors Fred (l’autre) demande quelle est l’activité et le responsable lui répond : La plongée non ? Fred quand on suit un cours de plongée, on fait de la plongée comme activité, lol. Désolé, my friend, je devais en parler.
Suite à ça, on embarque sur le bateau toujours sur une remorque, poussé par un tracteur vers la mer, pour une promenade à 25 ou 30 nœuds pour une bonne vingtaine de minutes vers Dameniat Island, un coin très en vue ici pour la plongée sous-marine. Notre instructeur Yussef, au centre, ses assistants Yasse et Jamal sont très gentils et nous parlent de la vie ici, des traditions et des « règles », que je vous expliquerai lors de mon papier sur les « accommodements raisonnables ». J’apprends en même temps à compter en arabe et plusieurs phrases utiles, en deux jours, on a passé tout près 14 ou 15 heures ensembles (sans manger mais on trichait un peu « sur » l’eau) donc un bon cours de base en arabe, ça aussi je vous en reparle car j’ai acheté hier des cds et livres pour apprendre l’arabe, qui en passant, n’est pas aussi difficile que ça a en l’air.
Finalement Dameniat Island, après avoir passé quelques plateformes de forage, nous offre une vue splendide, l’eau était d’un vert immaculé… notre plongée approche et l’enthousiasme grandit davantage mètre après mètre.
On s’habille et plonge à l’eau à la renverse avec tout de même un peu d’hésitations, les derniers signaux pour dirent que tout va bien et « down we go». Un mètre, deux mètres… six mètres et on est finalement au fond pour terminer notre formation. On trouve un petit coin sablonneux s’installent et « écoutent » Yussef. Les poissons passent ici et là sans se soucier qu’ils nous dérangent dans notre formation. On finit quelques exercices de sécurité et on nage ensuite aux alentours. C’est là que la beauté de la Mer d’Oman se révèle. Des bancs de poissons, Maquereaux, Thons, Sardines, les poissons exotiques des « pet shop » que tous aimeraient avoir font la parade devant, tous étaient au rendez-vous pour notre première représentation en mer. C’était incroyable! Un peu plus loin, une tortue de 40 ou 50 cm nous regarde sans bouger, peut-être l’a-t-elle fait sans se faire remarquer, lol. On aperçoit au loin un requin léopard qui faisait une balade et on remonte après quelques 50 minutes sous l’eau.
Un petit repos nous attend pour environ 45 minutes sur la plage de sable de Dameniat, un coin complètement isolé à tout près de 25 km au large d’Oman. Une bâtisse couronnée d’un drapeau omanais surplombe l’île (voir photo), c’est alors que je demande à Yussef. Pendant qu’on est assit dans 30 cm d’eau à 95°C il nous explique que c’est la garde côtière qui surveille les entrées illicites de drogue iranienne, seule source connue par Yussef d’entrée de drogue. Un plongeur nous disait même que l’autre jour, il voulait prendre un taxi et le chauffeur relaxait en fumant un joint.
Après le ramassage de quelque coquillage, on repart vers un autre endroit de l’île pour une deuxième plongée. Cette fois-ci à 11 mètres sous l’eau magnifique d’Oman. Un peu plus difficile d’équilibrer les oreilles en raison de la profondeur, mais tout de même on réussi et descend jusqu’à un endroit « calme » pour la deuxième et dernière partie de notre formation en mer. Demain on va faire 2 plongées, seulement pour plonger.
Sébastien de SIM, avait rit de moi et Fred lors de notre formation en piscine, parce qu’on avait eu de la difficulté à remettre notre gilet de plongée sous l’eau. Je crois qu’il s’est dit qu’il aurait du se taire car il a eu toute la misère du monde à replacer son gilet alors que sa bouteille voulait retourner à la surface sans lui. À 11 mètres sous l’eau, une bouteille est indispensable Séb!
Il nous reste un peu d’air et on fait le tour d’un récif, un petit banc de thon donne la frousse aux Maquereaux dans un tourbillon de poissons de toutes les couleurs. Une raie de 60 cm se promène tranquillement au fond. Le souvenir de Steve Irwin me revient et je reste à bonne distance de ce « tapis flottant ».
On retourne ensuite au bord et à nos villas, tous les restaurants sont fermés, il est 15h30 et on a rien avalé depuis 7h30 du matin, Ramadan oblige.
Le lendemain même heure même poste, on retourne en mer, cette fois à « L’aquarium », un endroit encore plus en vue pour la plongée, on nous dit même qu’on est chanceux d’aller à l’aquarium dès nos premières plongées. Curieusement les vagues nous empêchent de voir les « minuscules » bouées qui marquent l’endroit au milieu de nulle part. On se demande alors pourquoi cet endroit n’est pas marqué au GPS, curieusement Yussef était justement en train de le faire.
Cette fois c’est vrai, pas de formation en vue seulement de la plongée, pas d’île comme repère au cas où quelque chose n’irait pas, question de sentiment de sécurité. La plongée sera de 16 à 18 mètres, on parle de 60 pieds sous l’eau, même remonter sans air est un défi très dangereux pour des apprentis comme nous.
On descend tranquillement vers le fond, il y avait tellement de poisson qu’ils cachaient presque la luminosité, il fallait se faire un chemin dans un banc de poisson qui ressemblait à un tunnel quand on regardait en arrière. Des cages immenses enferment des poissons de 30 cm destinés à la vente sur les marchées de poissons exotiques. Leurs couleurs sont très vivent et sont tout à fait magnifiques dans leur prison en vue de plaire à une famille, des enfants ou même pour la décoration d’un bar ou restaurant.
On voit des muraines gigantesques, un homard qui ferait le délice de plus d’une personne et finalement ce que l’on voulait voir à tout prix de près, un requin léopard de 6 ou 7 pieds dormant au fond de la mer. Séb prends une photo ou deux et je lui demande de s’approcher pendant que je le prends en photo avec le requin en arrière plan, mais en s’approchant le requin décide de changer de place, moi aussi je change de place car il paraissait beaucoup moins inoffensif lorsqu’il nageait, lol. Cette petite « nage » semble avoir consommé l’air de Séb car il a dû remonter environ 30 minutes avant nous.
On remonte plus tard, attend 1 heure, poursuit le cours d’arabe et la formation sur la vie musulmane pour ensuite redescendre dans un autre endroit près de Dameniat Island. Cette fois une raie de 7 ou 8 pieds de diamètre nous attend accompagné d’une plus petite. Le spectacle est impressionnant en raison de la dimension de ce grand tapis sous la mer. Plus de poisson et coraux tout à fait incroyables nous apparaissent un mètre à la fois pendant toute la plongée, un cours que je n’oublierai pas de sitôt.
On retourne ensuite au club à fond de train dans des vagues immenses, nos capitaines se payant un voyage de montagnes russes à nos dépends. Nos fessiers en mangeaient la majeure partie. Parlant de manger, toujours le ventre vide vers 15h30 de l’après midi, 2ème journée de Ramadan forcé.
Les photos sous marines seront ici prochainement lorsque disponibles.
En espérant que les prochains mois seront remplis d’aventures extraordinaires.
À plus, Sabin