dimanche 28 octobre 2007
Arrivée en Égypte... 2ème partie
Vous aviez hâtes, ben nous aussi. Une semaine à essayer d’aimer un peuple difficile à « négocier ». On ne pensait jamais s’ennuyer de notre cher Oman et du très gentil Sultan. En fait on pourrait vous raconter tous les « malheurs » de notre voyage en Égypte ou bien toutes les découvertes et facettes de ce peuple pharaonique.
On a décidé, parce que tout raconter d’un coup serait impossible, de se partager la tache par thèmes et sujets préférés à chacun. Soit par choix, soit parce qu’on ne peut faire autrement en raison de se qui nous est arrivé individuellement en Égypte « MiSr » pour les fanatiques de la langue arabe. Fred a déjà débuté avec l’histoire de belle maman et du petit garçon au Nescafé-Ritalin.
Rien n’est facile en terre arabe, sans rire, rien n’est évident ni même certain. Toujours est-t-il que vous connaissez notre débrouillardise, maintenant légendaire, dans des terrains inconnus et surtout dans le monde fantastique de la culture et la langue arabe. Plus rien n’est un secret pour nous, tant que le secret est connu…
On descend donc de notre cher-très-compact 737 de Oman Air après s’être fait plaisir à humer les dessous de bras de nos voisins de siège à l’eau de Cologne un peu passé date ou inexistante dans la plupart des cas et du déodorant à l’air des ruelles éventé.
Anyway, un chauffeur nous attendait pancarte à la main, croyait-on, dès notre sortie de l’avion. On jette un regard ici et là, pas de trace de notre chauffeur, encore moins de la pancarte avec nos noms bien en gras. On se regarde et comprenons sur le champ que le chauffeur, payé d’avance 25$ USD, n’est pas là et qu’on devra trouver une solution pour les 60 minutes d’interminable route qui nous attendait d’ici vers notre hôtel de Gizeh, le Zoser Partner.
On savait qu’il nous fallait un visa, mais pas de trace d’un bureau des visas ou quelque affiche que ce soit pour indiquer où se procurer un visa de touriste pour l’Égypte. Que font donc les 2 aventuriers que nous sommes et habitués à cette très-facile-à-suivre-culcure arabe… et bien on s’installe dans une interminable ligne d’attente pour le contrôle des passeports. Des policiers, AK-47, au bras surveillent attentivement l’amoncellement de touristes arrivant aux contrôles.
Comme dans tout ce qui est typiquement « arabiquement » ordonné 6 ou 7 personnes se présentent en même temps la face dans le petit trou d’accès du douanier de 15cm de diamètre. Cette cohue ne semple pas déranger les agents de surveillance pour autant… erreur, un instant, un d’eux se réveillent et décide de faire reculer la meute dernière les lignes jaunes prévues à cet effet. Enfin un peu d’ordre dans le troupeau.
Après un bon 20 minutes d’attente, je vois ti pas, un gars au comptoir, et j’entends, dans mon meilleur arabe de la semaine, Visa min faddlika. Hein quoi, où quand? Y sont où les comptoirs de visas ? Je le vois donc se faire pointer la direction d’une banque… ben oui, Egypt Bank, les visas sont émis là, tout le monde sait ça!
On se dirige également vers le comptoir et demande des visas touristiques. Encore une p’tite surprise, une banque qui n’accepte, tenez vous bien, que le « cash ». Ben oui, la banque n’accepte que le comptant, pas de cartes de crédit, pas de débit… le cash. Vous comprenez bien que ça posait aucun problème, on est en 2007, j’ai toujours une réserve suffisante de Livres Égyptiennes sur moi, tabarn… !
Petite respiration, histoire de ne pas manquer d’air… No problems… où sont les guichets automatiques monsieur ? Y’en a pas de ce côté ici, il faut que vous alliez de l’autre côté du contrôle des passeports pour y avoir accès. Humm! Ben là, mon cher monsieur, c’est parce qu’on ne peut pas traverser les contrôles sans VISA.
Ok, laissez faire (mon bon monsieur, que je me disais dans mon fond ou en bon québécois – laisses-faire tabarn… j’vas m’débrouiller), je vais vérifier avec les contrôleurs. Alors un p’tit tour de jeu arabe authentique débute, le ping-pong de touristes, et dans ce jeu vous comprenez bien qu’on est la balle.
Je demande, en ayant à me faufiler au travers de la meute, à un officier d’immigration (j’pense), comment me procurer un visa obligatoire, sans argent, argent qui se trouve de l’autre côté des contrôles, lesquels contrôles doivent être traversés avec un visa payé d’avance par l’argent situé après et que la banque avant le contrôle n'accepte que le cash de l'autre côté des... ok, revenons sur terre un instant. Il me fait un gros hum! En se tenant le menton, et cri quelque chose en arabe à un officier supérieur, qui nous regarde en me faisant signe d’aller le voir. On est certain, moi et Fred, que nous sommes les seules et uniques touristes à qui cela est arrivé.
On se dirige en bon québécois pacifique que nous sommes vers ce, tout de blanc vêtu, officier supérieur. Je lui explique le problème et il demande de voir nos passeports. On lui tend nos passeports et il décolle d’un pas rapide et traverse le couloir, passe la meute et arrête pour parler à un autre officier. Celui-ci nous dit alors, allez au guichet, prenez de l’argent et revenez chercher vos passeports ici. On se dépêche de trouver le guichet, de retirer de l’argent, de reprendre nos passeports, de retourner à la seule banque où on ne peut retirer de l’argent de la planète, pour ensuite refaire la même file d’attente pour le contrôle des passeports.
Enfin un gentil officier avec le sourire dans ses souliers nous estampe le tout et on se dirige vers le carrousel de bagages. Bien entendu, depuis le temps, nos valises avaient fait le tour au moins 50 fois. On prend nos valises et « out we go ». On cherche encore le chauffeur, pas de trace, mais oh, oh, on est déjà « spotté », vous comprendrez plus tard pourquoi, par un agent de tourisme qui nous offre une balade vers notre hôtel pour pas cher, pas cher. Dites pas cher, pas cher en vous frottant les mains l’une dans l’autre tout en imitant Séraphin Poudrier, pas cher, pas cher! C’était pas cher hein?
Toujours est-il qu’on a payé un chauffeur 100 livres égyptiennes (20$) pour le trajet à l’hôtel, ce qui nous semblait correct... Toute la route nous paraisssait en tout point déconcertant. Un m’anné, je demande à notre chauffeur-guide : est-ce qu’il pleut souvent ici en Égypte? Parce qu’il y avait de la poussière en quantité industrielle dans les rues.
Pas de réponse, seulement un hochement de tête me disant, je ne comprends pas « no english, sorry ». J’essais différents mots : water, wet, eau, rain, pluie, fall, not dry… sans succès, le gars ne parle pas anglais du tout. Je me croirais dans un taxi à l’aéroport de Montréal au début 80 où j’avais demandé au chauffeur de faire un détour et il m’avait répondu : downtown or forum… les seules mots qu’il connaissait. Fred lui assit à l’arrière à côté de moi, répète les mots que je venais de dire au chauffeur… dans un dernier espoir je continue water, rain, wet, tout en faisant la fameuse imitation de la pluie qui tombe avec mes doigts… rien à faire. Le gars ne comprend rien de rien.
On arrive enfin à l’hôtel sur le plateau de Gizeh… le reste de notre entrée dans ce palais du roi Zoser, au prochain blog.
Suivez nos aventures en Égypte, vous en pisserez dans vos culottes, nous on l'a fait au pied de Chéfren!
Sabin
Le départ... 1ère partie
Donc un voyage riche en rebondissements, en émerveillement, en questionnements, en déceptions mais aussi en expérience. C'est apparememnt le prix à payer pour sortir du traditionnel circuit touristique et ainsi se faire une véritable idée sur un pays et son peuple.
Oui, on aurait pû choisir des visites organisées (au lieu de se faire organiser). Sortir de l'hôtel, embarquer dans un autobus, visiter un site puis revenir à l'hôtel. Mais qu'aurait-on eu à raconter à notre retour? Que les draps de l'hôtel sentaient bons, que le garçon de chambre sentait un peu le dessous de bras, qu'il n'y a pas de cretons dans le brunch de l'hôtel...
Non, on a choisi de se faire soutirer de l'argent, de s'imbiber les poumons de smog et de poussière, de se faire des ami$ passager$, de prendre des marches le soir dans des rues non éclairées en évitant de se faire happer par des voitures roulant sans phares, de se laver à l'eau froide, mais aussi de parler avec les gens du coin et de ce qu'ils pensent de peur propre pays, de manger du cucheri, de se faire dire chaque jour "Canada is good, Canada dry" (à suivre), de constater que le général Mubarak est un sujet de conversation aussi épineux que le Sultan Qaboos, bref de sortir des sentiers battus et de se faire une opinion. C'est pas ça le but des voyages dans le fond. Alors voici...
Départ en avion le 18 sur les ailes d'Oman Air. Première expérience en ce qui nous concerne avec la compagnie aérienne locale. J'avais bien hâte, ça fait 5 mois que je trouve leur avion très beau...de l'extérieur. Après les consignes d'usage, le décollage. Premier constat, malgré que lesdites consignes aient été diffusées en arabes, il n'y a visiblement que les 2 seuls québécois dans l'avion qui les respectent. Ici, un omanais parle au cellulaire, là un autre a baissé son siège et fermé son hublot pour piquer un somme, là un enfant saute sur son siège pas attaché. Tout ça avant que les consignes soient éteintes. Merde, je me croierais revenu dans mon enfance dans un autobus jaune. À la différence que je suis entouré d'adultes supposément raisonnables et que Fafouin (mon chauffeur de l'époque) est enfermé dans son cockpit et ne peut faire de discipline. Bref, durant tout le vol, le passage central aura l'air de la Grande Allée durant le festival d'été, empêchant ainsi les agents de bord de servir des rafraîchissments aux 2 québécois!
Sabin voulant faire un peu de charme au bambin assis devant lui, commence à lui faire des grimaces. Après quelques simagrées mutuels, ça dégénère en 2 temps 3 mouvements. Ça se termine par des serviettes jetables (napkins) jetées à la tête de mon compagnon de voyage. J'appréhende la suite...après avoir laissé son repas de côté, le jeune homme continue de sauter sur son siège, toujours avec son repas devant lui. J'entrevois déja le moment où Sabin se retrouvera avec un pita comme couvre-chef tandis que l'agneau en sauce avec purée de pois chiches sera répandu dans l'allée. Et si au contraire, ce dégat empêchait les 125 autres de circuler pendant 15 minutes. Mais il n'en est rien et ce, malgré l'inaction de ses parents. Le seul geste que son père fera en fait sera de lui servir... un café avec 2 sucres...vous vous rendez compte, un enfant de 4 ans qui a déja l'air d'un hyperactif sur les speeds et qui se tape un café noir avec un 2 sucres dans l'avion. Heureusement, je suis assis près de la sortie de secours. Étonnement. Je ne sais pas si le métabolisme des arabes est différent du nôtre mais quoiqu'il en soit, après avoir terminé son café, je jeune s'étend sur les genoux de sa mère....et dort 2 bonnes heures sans bouger d'un poil. J'ai ben hâte d'essayer ça avec mon fils, à suivre!
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Mes voisines de siège sont 2 omanaises, une mère avec sa fille. Alors que la mère est parti se rafraîchir (ou plutôt se parfumer) à la toilette, la fille m'aborde. Je regarde bien autour pour m'assurer que c'est bien moi qu'elle veut entretenir car aucune femme arabe ne nous a adressée la parole en 5 mois pour faire du social (à part au travail). Je répond gentiment à ses questions tout en surveillant l'arrivée de maman afin de m'éviter un coup de sacoche omanaise derrière la tête...je me dis intérieurement que cette fille doit être soit une rebelle, soit folle et inconsciente. Du coin de l'oeil, j'aperçois maman qui revient... et sa fille de continuer de me parler. Je détourne le regard pour mettre un terme à cet entretien et ne pas passer pour un Jean-Paul Belleau auprès de la mama. Mais elle continue. Je feint de prendre un magazine mais peine perdu. Et bien croyez le ou non, la maman prend place et s'intègre tout bonnement à la conversation. Après quelques minutes et une dernière petite tournée de chocolat, Sabin y ayant eu droit également après un petit roupillon, un de mes tabous est tombé mais je commence à penser qu'elle veut marier sa fille.
Après 5 autres minutes, le rapprochement atteint son comble. Belle-maman décide de se maquiller et de replacer son voile. Ayant autant de place que dans le désormais célèbre Dash 8 d'Air Canada Jazz et ayant besoin de l'approbation de sa fille quant à son apparence, elle se tourne vers elle mais non sans avoir préalablement déposée la moitié de son arrière-train sur ma cuisse droite. Je reste sans broncher, je me dis que c'est le prix à payer pour le chocolat... Après 7 bonnes minutes de pliage pis de replaçage de voile, ma future décide que sa mère est enfin présentable et je retrouve l'usage de ma jambe. On échange quelques sourires (je me demande s'il faut que je la complimente) et je décide de simuler un petit roupillon car j'appréhende le moment où elle me parlera de la dot que je devrai verser à la famille.
Honnêtement, j'exagère à peine et j'ai bien apprécié ce petit moment. Depuis le temps qu'on dit que les omanaises sont froides, en voilà deux qui devraient communiquer leur façon de vivre à leurs compatriotes.
La suite prochainement pour l'arrivée à l'aéroport et à l'hôtel.
Fred
mercredi 24 octobre 2007
Quelques photos en attendant...
Sabin et Fred à chameau
Fred et Sabin et nos deux "voleurs"
Sabin tenant les pyramides de Khéops et Chéphren
Désolé plus rien ne fonctionnait pour les photos... attendez notre retour à Oman et lisez les Aventures de deux gars qui en auront long à vous dire sur la fameuse "merveille du monde" l'Égypte.
Sabin
vendredi 19 octobre 2007
Caire pays du sport extreme
La seule chose que je vais vous transmettre, pour le moment, c est que vous serez tous et toutes rives a vos ecrans lorsque vous lirez nos lignes sur l Egypte. Moi et Fred avons, vous le savez, une touche speciale pour transmettre nos faits et experiences et ici, nous sommes au coeur d un bouillon de culture incroyable pour generer des textes inimaginables.
Traverser la rue ici est un exploie de courage et/ou d imbecilite où Fred me fait rire a chaque fois et que je lui rend la pareille a chaque occasion. Ca devrait etre une discipline des prochains jeux olympiques d ete.
Pour faire suite a ce que Fred vous a partage ci-dessous, l Egypte est un "break" fort apprecie de notre travail a Oman... mais n empeche que nos familles, amis et surtout enfants nous manquent enormement.
Alors a vous toutes et tous qui lisez ces lignes, pensez que pour les ecrire, on doit les vivres sans nos enfants et amis, et les petites choses qui nous sont devenues familieres mais combien importantes pour nous.... comme le fromage en "crottes" et les CRETONS.
Alors les amis,
Au prochain sujet... l Egypte et toutes ses "pognes".
Sabin
P.S. Toutankamon n est plus bien epeurant et Cheops etait un malade... demain visite du Musee Egyptien
mercredi 17 octobre 2007
Petites réflexions personnelles
Départ pour l’Égypte demain. Des vacances qui seront les bienvenues pour moi et Sabin. Fatigue, nostalgie, bref pour la première fois depuis notre arrivée en juin, je me servirai du blogue afin de partager avec vous quelques états d'âme. Les habitués peuvent penser à tort qu’à lire nos aventures que l’on s’efforce de relater de la façon la plus humoristique possible, tout peut sembler rose et facile. Que l’on est constamment d’une activité palpitante à l’autre. Que l’on ne rencontre aucune difficulté dans notre travail de tous les jours. Oui, on vit une aventure extraordinaire, tant au niveau professionnel que personnel, mais l’humain étant ce qu’il est et les conditions auxquelles nous somme confrontés ici, il nous arrive d’avoir nos vague-à-l`âme comme tout le monde. Peut-être un peu plus souvent ces derniers temps. Alors dans l’ordre ou dans le désordre chronologique:
Pour la première fois depuis juin, j’ai pris ma traditionnelle pause de 10h00 seul ce matin. Les places de Lee et Louis semblaient soudain bien vides sur la petite terrasse intérieure du Kargeen Cafe;
Les larmes d’un petit garçon de l’âge de mon fils ayant perdu ses parents l’autre soir parmi la foule du parc d’amusement m’a mis tout à l’envers pour le reste de la soirée. J’aurai tant voulu le prendre par la main et le consoler;
On est déménagé cette semaine dans le Human Ressources Department au cinquième étage. Encore une réadaptation. On a quitté l’intimité de notre petit local auquel on était habitué pour se retrouver dans des aires ouvertes. C’est fou comment un banal local peu générer autant de souvenirs en si peu de temps. Un point positif, on sera en contact permanent avec les gens de Sohar-Aluminium et ils sauront qu’on existe.
Un peu blasé du resto, je me suis préparé un spag au jus de tomates hier soir pour souper. Surprise, c’était la première fois depuis que je suis ici que je retrouvais le même goût identique à chez nous dans un repas. J’avais inconsciemment mis une croix là-dessus. Que ce soit les Kit Kat, le Coke, les Pringles, tout a une saveur ou une texture différente. Ne manquait que les petits cubes de Boivin dedans;
Je vous entends depuis 4 mois, gens du Québec, dire qu’il n’y a pas eu d’été, que l’automne a l’air… de l’automne. Consolez-vous, on a quatre saisons distinctes au Canada avec ce que ça peut comporter d’avantages et d’inconvénients. La verdure me manque, la pluie me manque (les gens de la consolidation Trigone 2007 vont se rappeler mon roupillon sous l’averse). J’ai même hâte d’avoir un peu froid la nuit.
Après notre retour de l’Égypte le 25, il restera 6 semaines. Une étape psychologique sera franchie. Je compte maintenant les semaines, ce que je ne faisais pas lors du premier séjour. Et j’ai maintenant trois bonnes raisons d’avoir hâte au 10 décembre;
Le temps des fêtes va avoir une signification particulière cette année. Retrouver ses proches durant cette période de réjouissances après 5 mois d’absence. Contrairement en août, pas d’impression que les jours seront comptés avant un autre départ. Juste profiter de ces moments et les savourer à mon rythme tout en regardant mes enfants sans culpabilité;
Voilà. Sûrement que dans 3 mois, je relirai ces mots et ils prendront alors une signification bien différente. L’environnement dans lequel on se trouve influence les perceptions. J’ai hâte de voir.
Fred
Un dernier "Golden Spoon" avant l'Égypte
Mais ne vous en faites pas, y'é mort, enterré et déterré depuis longtemps... et la malédiction, a été encaissée depuis longtemps déjà par un explorateur anglais... sans arriere pensee.
dimanche 14 octobre 2007
Célébrons la Eïd à MarahLand...
samedi 13 octobre 2007
Jeûne ou festin, branchez-vous!
Connaissez-vous l’histoire de l’Imam qui demande à son adjoint : "As-tu checké la lune à soir pour savoir si on peut manger demain?" Et l’autre de lui répondre : "Non, je pensais que t’allais le faire."... Et bien croyez le ou non mais les omanais ne faisant décidément rien comme tout le monde, jeudi soir, on déclarait la fin du Ramadan et le début des festivités de l’Eïd partout dans le monde…..sauf à Oman!! Le plus drôle, c’est que comme en de telles cirsconstances, la coutume veut que tous les musulmans se félicitent mutuellement, on a assisté à une litanie de 30 minutes aux nouvelles du soir où tout les chefs d’état des pays arabes félicitaient notre très visible et très présent ami Sultan Qaboos Bin Saïd pour la fin du Ramadan. Aye les boys, c’est parce que le Sultan, y jeûne encore demain lui, gardez-vous une p’tite gêne….
Petit fait à souligner, j’ai moi-même jeûner en cette supposée dernière journée de Ramadan par solidarité pour mon chum Mo. Bien qu’en ayant fait la promesse depuis un certain temps, je n’avais pas fixé la journée de mon Ramadan-éclair-short-and-sweet à l’avance. Alors comme je me suis décidé le matin-même, je n’avais pas pris préalablement la précaution de manger un T-bone 16 oz et 2 Big Mac avant le levée du soleil pour me faire un petit fond et passer la journée libre de toute préoccupation gastro-alimentaire. Tant et si bien qu’au coucher du soleil le soir, je n’avais pas mangé ou bu depuis les 21 dernières heures. Un souper au resto étant prévu le soir et voulant encore attendre un peu (pour ne pas me couper l’appétit???), Mo me souligne que ce n’est pas bien vu de ne pas manger lorsque c’est permis. Alors ne voulant pas déplaire à Allah, c’est donc avec une belle poignée de Lay’s au vinaigre que j’ai mis fin à mon jeûne, le tout arrosé d'une grande lampée de Coke. Hummm, heureusement qu'on s'en allait manger marocain au Mekness.
Les derniers jours ont été ponctués par des départs et des arrivées. Départ de Lee pour le Canada, Joao pour le Portugal et Louis pour la Thaïlande. Je ne sais pas pourquoi, mais plus ça va, plus je suis émotif. J’ai de plus en plus de difficultés avec les adieux. Mais rassurez-vous, je ne penserais pas pleurer lors de mon propre départ. Chapeau les boys, mission accomplie en ce qui vous concerne. C’est donc sans cérémonie mais avec nostalgie que nous avons accroché les pantoufles défraîchies « made in Crowne Plaza » de Chambers au mur du salon et dégusté une bonne chaudronnée de bean tomatées Libby’s en son honneur.
On a assisté aussi à l’arrivée de la fiancée toute neuve de Mo avant-hier. Tout d’abord, une première surprise nous attendait, elle sourit. Car bien que Mo ayant en sa possession une multitude de photos de sa douce, on ne sait trop si c’est la demande soudaine en mariage qui la préoccupe, mais cette dernière semble pensive sur chacune des pictures. Deuxième surprise. Mo qui magasine la même montre ou le même cellulaire trois fois va unir sa destinée à une future docteure en finance. Troisième surprise, bien que demeurant à Paris depuis 3 ans, elle ne semble pas comprendre un traître mot de ce que je raconte, et je n’ai pourtant pas d’accent. C'est donc avec plaisir que je vais faire un accomodement raisonnable et adopter au cours des prochains jours mon petit parlé Gérard Depardieu, je vais pouvoir du même coup communiquer plus aisément avec Richard Gagnon et Nicolas Maltais. Sabin pourrait aussi au besoin traduire mes paroles en arabe, ce dernier faisant maintenant des vocalises chaque soir dans sa chambre avec son CD "Speaking arabic with Roger Tremblay".
La fin de semaine s’est terminée par une succulente bouffe tunisienne gracieuseté de nos futurs mariés. Une bonne soupe « légèrement » relevée (les cuisiners ayant par la suite avoués y avoir été un peu fort avec le piment) suivi du meilleur couscous qu’il m’a été donné de déguster (mes années universitaires étant ponctuées de plusieurs soirées avec des amis tunisiens, je suis à même d’évaluer). Petit café et dattes au chocolat pour clore le tout. Il ne manquait que la fameuse pipée de shisha, qu’on déguste maintenant quelques fois par semaine au Candle Cafe avec un thé à la menthe après notre Seafood pasta.
Bref, le Ramadan est terminé au moment où vous lisez ces lignes, les omanais ont les traits tirés mais ne se feront pas prier pour festoyer durant les 3 jours à venir. De mon lit, j'ai d'ailleurs eu droit à une belle incantation de 4h30 à 7h00 ce matin vantant possiblement la sagesse de Mahomet. Une autre belle (?) expérience qu'il nous aura été donné de vivre ici. Parlant d'expérience, permettez à Sabin de vous introduire ici le fruit de ses recherches et de ses impressions sur l'historique du Ramadan:
"Beaucoup plus qu’une fête, le Ramadan est la reconnaissance absolue des valeurs de l’Islam et l’un des cinq piliers de cette grande religion. (Le quatrième pour les Sunnites et le troisième pour les chiites duodécimains. Le Ramadan dure un mois lunaire soit 29 ou 30 jours.
Ce mois est celui au cours du quel Mahomet, en 610, aperçu l'ange Gabriel lui annonçant alors qu’il serait le messager de Dieu. C'est lors de « La nuit du destin’ (Lailat al Qadar), nuit de prière et de repentir vers la fin du Ramadan que l’on célèbre la révélation du Coran à Mohammed.
Le Ramadan se termine partout par la fête de La Eid (Aïd el Seghir ou la petite fête) qui s'appelle aussi Aïd el Fitr (Fête de la fin du jeûne). Cette fête marque la fin du Ramadan, la fin du jeûne. Je ne vous cacherai pas que c’est une fête remplie de joie. Très tôt le matin, après la prière à la mosquée, les familles, voisins et amis échangent des cadeaux et partagent des repas festifs.
L'obligation essentiel du Ramadan est le jeûne (Siam) qui est très strict : en fait pendant toute la journée, du lever au coucher du soleil, il faut s'abstenir de nourriture, de boisson et d'activité sexuelle. C'est d’autant plus pénible l’été car le temps du jeûne est allongé avec le jour. Par contre « faire » le Ramadan au Canada en hivers est beaucoup moins difficile en raison de la durée très courte des jours.
Ce qui est toutefois le plus important c’est de se rapprocher de Dieu. Le Ramadan est d’abord et avant tout le temps de l'accueil de la parole de Dieu (lecture ou chant du Coran) et du retour à Dieu par la prière.
Pendant le mois du Ramadan, les musulmans doivent aussi s’acquitter d’une aumône (zakât al-fitr). C'est une taxe qui est donnée au moment de la rupture du jeûne à la fin du ramadan.
Pour ma part, c’est la deuxième fois que je passe la totalité d’un Ramadan dans un pays à bonne majorité musulmane. La première fois était en Inde où une bonne partie de la population « faisait » leur Ramadan. En Inde, à part le fait que certaines personnes me disaient qu’ils avaient faim et qu’ils ne mangeaient pas de la journée, rien ne nous empêchait de vaguer librement à nos occupations.
Ici par contre sans avoir à faire le Ramadan, certaines choses nous empêchaient tout de même de faire ce que l’on veut pendant la journée. On ne pouvait, par exemple, manger ou boire entre la levée et le coucher du soleil, enfin sous les yeux d’un musulman. C’était difficile entres autres de se rendre à la plage car sans pouvoir boire ni manger sous quelques 35° et un soleil brûlant… enfin vous comprenez sûrement ce que je veux dire, surtout les québécois habitués à l’incroyable chaleur estivale.
Ça peut paraître banale pour quelqu’un qui ne l’a pas vécu, mais disons que si vous ne pouviez être libre de boire un verre d’eau ou manger un bonbon ou une gomme ou siroter un bon café pendant 30 jours tout en travaillant toute la journée, vous comprendriez.
Alors imaginez maintenant que le Ramadan dure 29 ou 30 jours selon les années et ce que la lune veut bien rendre comme verdict. Ce n’est pas quelque chose qui est décidé d’avance comme le 26 décembre (boxing day) on sait quand ça se passe. Le 1er janvier est toujours le 1er janvier et à minuit le 31 décembre on célèbre la nouvelle année, pas vrai ? Le réveillons de Noël se passe dans la nuit du 24 au 25 décembre, on ne penserait jamais faire un réveillons le 23 ou le 26, pas vrai? Mais pour la Eid, on ne sait pas, car il faut attendre la fin du Ramadan. Alors imaginez tout de même notre anxiété pour l'annonce de la fin du Ramanda... Alors que le Ramadan a une durée variable et que seulement la 29ème soirée nous dira quand est la fin du Ramadan et le début des trois jours de célébration de la Eid, la plus grande fête musulmane, un moment de joie et partage tout à fait exceptionnel.
Chaque année, la position de la lune (l’apparition du croissant lunaire) indique la date exacte du début du Ramadan en fonction de l'endroit où l'on se trouve sur le Globe (retenez bien ceci). Le commencement et la fin du ramadan sont déterminés par la vision du croissant de lune. Donc la veille qui précède éventuellement le début ou la fin du mois de jeûne, on surveille avec une grande attention (très grande attention) l'horizon local après le coucher du soleil. Les dates du début et de fin du jeûne sont fixées par les autorités musulmanes dans chaque pays. Elles peuvent varier d'un jour ou deux.
Chaque année, le milliard et quelque de musulmans (et non musulmans) dispersés à travers le monde attendent avec impatience l’annonce du commencement du mois de jeûne. Il en est de même pour la date de la fin du Ramadan. Mais retenez bien ceci, tous calculs scientifiques ou observation empirique de la lune, et non aucune méthode ne semble pouvoir mettre d’accord les différentes instances religieuses nationales.
D'accord ou pas, c'est à croire qu'ici tous les Omanais regargaient attentivement le match de soccer à la Oman TV et qu'ils ont loupé le croissant de lune manquant à l'horizon. Résultat on doit attendre une journée de plus qu'ailleurs pour célébrer la Eïd." Sabin.
Mais mes 4 superbes danseuses marocaines devront encore patienter 2 semaines avant de me voir la tronche en train de siroter une Heineken car c'est départ pour l'Égypte avec Sabin ce jeudi... J'ai ben hâte qu'on me dise là-bas quel est le rapport entre les condoms Ramsès et le pharaon du même nom...
Fred
J'espère que Toutankamon n'aura pas trop vieilli depuis le temps que je rêve de me rendre en Égypte... Sabin
mercredi 10 octobre 2007
Chedi 9ème merveille du monde...
Situé sur le bord de la mer d’Oman sur les limites extérieures de Muscat, le Chedi Hotel est présentement en lice pour être reçu parmi les 100 meilleurs hôtels de la planète. Un décor féérique, plein de fontaines, jardins et jardins d’eau, ponceaux, bar à sushi. Et bien c’est à cet endroit que Danièle Beaudoin, notre grande patrone chez Sohar Aluminium, nous a invités pour souligner le départ de Daniel, Alain, Louis, Lee et Joao.
On n’avait tous hâte de s’y rendre, on est donc parti plus tôt des villas pour arriver quelques minutes avant notre hôtesse… sauf quelques-uns(es) qui ont trouver le moyen d’arriver 30 minutes en retard en s’étant apparemment perdus…
Julie en a également profité pour nous montrer sa photo de Stéphane Dion qu’elle a elle-même prise à partir de l’écran de télévision de sa chambre d’hôtel de Dubaï, lors de son séjour la fin de semaine dernière. En fait elle s’ennuie tellement du Canada que seul Stéphane Dion pouvait la consoler. Pour montrer à ses amis qu’elle était bel et bien à Dubaï elle a également photographié un Tchador(Iran) ou Hidjab(ailleurs), et oui à partir de l’écran de télévision, porté par un genre de Michey Mouse arabe… oups revenons à notre soirée.
Le souper était un 5 service de cuisine indienne et tout était très délicieux. Sauf peut-être les genres de patates-tofu-pâté-je-ne-sais-quoi. Le service était digne d’un palais des milles et une nuit.
Quelques petits cadeaux offerts par Sohar Aluminium, via Danièle, à nos valeureux consultants qui ont su relevé un défi colossal dans des conditions des plus difficiles. De retour en commune, espace clos, partage d’à peu près tout… ben non. Les poils dans le lavabo seront un souvenir pour certains tandis que les portes seront finalement fermées lorsqu’elles le devraient et que les petits pots du frigidaire resteront là où on les a placés.
Mais somme toute, nos amis nous manqueront énormément, la tranquillité les remplacera et l’espace de plus compensera. Même notre immense BBQ prendra finalement un petit repos.
Revenons au Chedi où même aller aux toilettes demande l’étude d’un itinéraire sur Google Earth. Nous sommes tous d’accord sur le fait que le Chedi est le plus chic des hôtels que nous avons visités et mangés un bon repas… heureusement la facture était une gracieuseté de Sohar.
Lee, Louis, Joao, Daniel et Alain bon voyage de retour et c’était un plaisir de travailler avec vous tous. Louis bon séjour en Thaïlande, en fait il est déjà là, nous somme allé le reconduire à l’aéroport ce soir.
Sabin, Fred et Mo.
samedi 6 octobre 2007
1658 refuge des sans-abris !
Ah oui, vous connaissez également les trois mousquetaires... je sais ils étaient quatre mais D’Artagnan était un genre différent, plus intelligent que les autres, un fin renard, un stratège indispensable à cette bande de bons combattants un peu vide d’esprit.
Une chance que Lee, le d’Artagnan Omanais, était là hier pour aider les trois-coloc-mousquetaires à pouvoir RÉENTRER dans leur villa.
Imaginez vous donc que je pars souper au fameux Golden Spoon avec trois mousquetaires du 1656, et j’ai nommé Louiramis, Moharamos et Fredatos. Nous savourons, comme toujours, un excellent et copieux repas, où le poivre était à l'honneur ce soir. Tous très fatigués d’une longue journée de congé à travailler, on retoune vers nos villas vers 19h30. Je vais dans ma villa et après quelques minutes j’entends discuter à l’extérieur, chose inhabituelle, à part les cris de chat.
Je vois trois "élèves mousquetaires" venir à moi et me demander si, par hasard, je n’aurais pas une clé de leur villa. Mes trois voisins n’avaient aucune clé, pas une seule clé pour entrer chez eux. Trois sur trois, pas de clé.
Lee était parti prendre une marche en barrant la porte comme de raison, mais mes trois super héros n’avaient pas de clé.
Je leur ai donc donné refuge temporairement. Je crois que ça valait 10 Rials, non ?
Sabin du 1658 vous souhaite la bienvenue, au cas ou !
vendredi 5 octobre 2007
Perfume, part 2
En effet, comme vous le savez déja si vous êtes des asidus de notre blogue, les 3 comparses que nous sommes avons visité une parfumerie avant hier. Après plusieurs tests et sniffages mutuels de bras et de poignets (que voulez-vous, on se soucie de l'avis de nos colocs, on vit en communauté fermée), nous avons tous fait consensus sur le Givenchy, bien que nos choix personnels se soit portés vers des fragrances différentes (faut quand même pas toute sentir la même chose). Ce parfum étant inabordable au Québec et Sabin flairant encore la bonne affaire, décide de l'acheter sur le champs pour 26 rials (68 $). En ce qui me concerne, mon bras étant surchargé d'odeur de toute sorte, je remet l'achat à plus tard car c'est impossible de faire un choix dans ce melting-pot...
Bref, hier soir, nous décidons d'aller faire du lèche-vitrine à Ruwi, là où l'indien est roi et le stationnement intelligent, un art révolu... Trouvant une parfumerie, nous entrons avec hésitation, je vous rappelle qu'on est dans un quartier INDIEN... quand coup de théâtre, nous faisons face aux mêmes grandes marques réputés que la veille mais avec les testeurs en moins. On a d'ailleurs pas compris encore comment on pouvait acheter un parfum sans l'essayer... Mon Givenchy de la veille trônant fièrement entre une bouteille de Ferrari et un Paco Rabane, je demande au conseiller quel est son meilleur prix. "Fifteen point five, fifteen point five, best price" de me répondre mon pendant féminin très basané de Lise Watier. QUOI? 10 rials de moins que Sabin. À ce prix là, on serait fou de s'en passer, d'autant plus que j'avais ma fierté de consommateur à rétablir.
Ce fût donc transaction conclu, non sans avoir tester à nouveau la douce effluve sur mon bras et demandé à Mo de se fourrer le nez dans la pilosité de mon bras pour me donner son approbation. De toute façon, Mo était tellement fier de mon coup que même un Brut 33 aurait eu son aval...
Dommage que les omanaises demeurent toujours aussi stoïques devant 3 beaux expatriés qui sentent bons!!
6 octobre 2007: Info de dernière minute
C'est confirmé, Sabin s'est vraiment fait f.... Même la parfumerie du très chic Al Harthy Complex réputé pour voir venir les expatriés à 100 km, vend son Givenchy 26 rials et offre en prime l'anti-sudorifique de même marque dans un superbe coffret cadeau.
lundi 1 octobre 2007
"Perfume testers" ou Papiers buvards.
Après le repas Mo nous dit qu’il y a une Exposition agricole ou quelque chose comme ça à Seeb, 30 km d’ici, ou quelque part dans ce coin là. Bien entendu, comme on est habitué, on ne trouvait pas la dite exposition. Je téléphone ensuite au 1318, un genre d’assistant à tout faire de Omanmobil, et demande où est l’exposition de Seeb, on me transfert alors à un numéro d’information. L’homme au bout de la ligne nous informe donc que ça se passe à l’hotel Tulips que l’on venait de passée 10 km auparavant… et oui encore les directions arabes qui nous envahissent. En regardant sur mon téléphone, je vois que le numéro en question était celui de la police omanaise. C’est probablement un sideline intéressant pour eux.
En continuant notre chemin, Fred aperçoit son lieu de magasinage de souliers préféré, un LULU Hypermarket, et oui Fred des Puma il y en a probablement quelques paires encore manquantes à ta collection. On prend alors la direction du supermarché pour le grand plaisir de nos portes feuilles.
Et le bal recommence, qui aura le privilège de découvrir les nouvelles couleurs, les nouveaux modèles et bien sur l’exclusivité. Encore une bonne heure à essayer, hésiter, remettre dans la boîte, réessayer pour enfin sortir avec 2 nouvelles belles paires de Puma de l’an dernier, comme à chaque fois on dirait le cercle des jeunes fermières qui échange des coupons rabais … pas moi bien entendu, je me suis contenté d’une paire de pantalon « full » été.
Un petit arrêt au rayon des parfums et on sentait tous comme des papiers buvards réutilisés avec une bonne douzaine de parfum de très grandes qualités par contre. Mon choix s’est finalement arrêté sur « Irrésistible de Givenchy », attention j’arrive. Mais je ne suis pas seul, l’odeur dans l’auto ressemblait plus à une gang de gigolos qui a renversé tout ce qu’ils avaient de parfum sur eux. Fred sentait tellement qu’il ne savait même plus lequel sentait mauvais et lequel sentait bon.
Même après une douche chaude, les froides n’existent toujours pas encore, l’odeur était encore présente… ouch !
J’espère que demain matin ce sera disparu sinon dans le bureau ça sera pas beau.
Sabin.