Sans contredit l’une des plus belles expériences depuis notre arrivée selon les personnes présentes. Nous quittons donc pour Sur, ville côtière situé à 3 heures de Muscat où apparemment on peut observer des tortues de mer dans leur habitat naturel. Arrivé sur place, nous apprenons que le sanctuaire en question est en réalité 60 km plus loin à Al Jinz.
Mais avant d’arriver sur place, Lee, qui conduit l’autre voiture, est pratiquement en panne sèche. Pourquoi n’a-t-il pas fait le plein en même temps que nous plus tôt? Nous ne connaissons toujours pas la réponse. Bref, nous nous mettons à la recherche d’une station service dans ce village qui semble au bout du monde et presque désert. Attention, la suite vous paraîtra loufoque, mais c’est la vérité. À la recherche donc de renseignements, nous croisons la route d’un omanais qui se promène en auto-école (elles sont facilement reconnaissable ici avec leurs rayures brunes). Ce dernier nous dit de le suivre. Il nous mentionne qu’il est policier, d’où la présence de cette voiture (?). Nous arrivons à ce qui semble être une cour à scrap. Notre supposé policier sort alors de sa voiture et me tend une bière (??). Nous nous rendons alors compte que notre nouvel ami est saoul comme un polonais (???). C’est alors que deux individus à la mine patibulaire sortent d’un bâtiment pour faire le plein à la manière du far-west soit pompe manuelle et transfert dans le réservoir de la voiture via une vieille canisse de métal (????). C’est alors que dans ma tête, l’expression « avoir une graine dans le gaz » prend forme et j’espère ne pas avoir à en vivre les désagréments dans les prochains kilomètres. Bref, le plein est fait, et malgré le fait qu’on ait payé 4 fois le prix, Louis, sans doute très heureux de quitter ce coin perdu, sert un généreux pourboire à nos escrocs, à leur surprise générale. Dans 10 ans, ils parleront sûrement encore du généreux canadien à lunette reconnaissant de se faire arnaquer. Toujours à la recherche du sanctuaire de tortue, notre guide nous invite encore à le suivre, non sans avoir demander que l’un d’entre nous conduise sa voiture, ce que Mo, refuse sur le champ. Nous suivons donc notre guide en état d’ébriété qui se promène allègrement d’un côté et de l’autre de la route. Mais on se sent en confiance, c’est un policier (!!!). Tout à coup, alors qu’on le suit depuis 10 minutes à 40 km/hr, ce dernier accélère et s’en va couper la route à un autre véhicule qui se trouve un peu plus loin et nous empêche le passage. Mo redoutant une tentative d’extorsion braque alors le volant et fait demi-tour, non sans que j’aie fait quelques commentaires sur le courage tunisien et sa virilité de pur-sang arabe. Mais à bien y penser après, Mo a pris une sage décision. Et on ne saura vraiment jamais les intentions de notre bon samaritain.
Après avoir attendu quelques instants, nous revenons donc sur nos pas afin d’aller observer les (……) de tortues. Nous arrivons au bout d’une route où il semble ne rien avoir sinon des travaux de construction et un cul de sac. Les autres commencent sérieusement à songer à rebrousser chemin mais suite à mon insistance, on continue quelques mètres dans un chemin de gravier pour finalement arriver devant le poste d’accueil (j’évite la description). On nous dit alors que les (……) de tortues ne sortent que le soir à 21h00 (je cherche des cartes de punch de tortue dans l'office mais en vain...) mais qu’on peut visiter la plage pour quelques rials. Tout le monde veut alors quitter et ce n’est qu’en mentionnant à mes amis que c’est possiblement la seule fois dans notre vie que l’on pourra se tremper les pieds dans l’océan indien que je réussis à les convaincre. Nous descendons donc vers la plage et là, quelle surprise. Paysage à couper le souffle avec les falaises, des vagues énormes, le turquoise de l’eau. On pique quelques têtes, sans que j’aie pris un sale bouillon après avoir été un peu trop aventureux.
Visite de la plage. On y voit de nombreux nids de tortues desquels sortent parfois des bébés et plus loin, une tortue mature morte (on ne sait pas encore si Lee avec son accent a plutôt voulu dire une nature morte!!!). Voyez la photo et dites vous que celle-ci est de grosseur moyenne.
Mais le plus fantastique n’était pas encore arrivé. Alors que nous nous apprêtons à quitter, une famille omanaise en train de pique-niquer au pied d’une falaise nous fais signe de les rejoindre. Échange de chaleureuses poignées de main, on leur sort tous notre arabe du dimanche. Mo me fait remarquer que j’en ai déstabilisé quelques uns avec mon teint basané et mes salam alekoum. Me prenant pour un local, ils ont poursuivi la conversation en arabe avec moi, ce qui, inutile de vous le dire, a coupé assez court. Nous nous retrouvons donc assis par terre et à la demande du patriarche défile alors devant nous une multitude de plats de dessert, fruits, thé, café, etc. Ce fût pour nous tous les moments les plus agréables et surprenant depuis notre arrivée. Nombreux éclats de rires, bouffe typiquement omanaise (on a gouté à tout, question de politesse) et même si ça ne parlait pratiquement qu’arabe, on avait l’impression de tous se comprendre. Juste dommage que les femmes se tiennent à l’écart, on aurait apprécié pouvoir échanger avec elles aussi. Des moments qui se vivent et qui sont difficiles à raconter. Inviter à partager le repas principal en soirée avec eux, la décision du départ a été déchirante mais la longue route de retour a motivé notre décision.
Le mot de la fin revient à Louis : « Parfois, il faut aller voir ce qui se cache derrière le décor. »
Mais avant d’arriver sur place, Lee, qui conduit l’autre voiture, est pratiquement en panne sèche. Pourquoi n’a-t-il pas fait le plein en même temps que nous plus tôt? Nous ne connaissons toujours pas la réponse. Bref, nous nous mettons à la recherche d’une station service dans ce village qui semble au bout du monde et presque désert. Attention, la suite vous paraîtra loufoque, mais c’est la vérité. À la recherche donc de renseignements, nous croisons la route d’un omanais qui se promène en auto-école (elles sont facilement reconnaissable ici avec leurs rayures brunes). Ce dernier nous dit de le suivre. Il nous mentionne qu’il est policier, d’où la présence de cette voiture (?). Nous arrivons à ce qui semble être une cour à scrap. Notre supposé policier sort alors de sa voiture et me tend une bière (??). Nous nous rendons alors compte que notre nouvel ami est saoul comme un polonais (???). C’est alors que deux individus à la mine patibulaire sortent d’un bâtiment pour faire le plein à la manière du far-west soit pompe manuelle et transfert dans le réservoir de la voiture via une vieille canisse de métal (????). C’est alors que dans ma tête, l’expression « avoir une graine dans le gaz » prend forme et j’espère ne pas avoir à en vivre les désagréments dans les prochains kilomètres. Bref, le plein est fait, et malgré le fait qu’on ait payé 4 fois le prix, Louis, sans doute très heureux de quitter ce coin perdu, sert un généreux pourboire à nos escrocs, à leur surprise générale. Dans 10 ans, ils parleront sûrement encore du généreux canadien à lunette reconnaissant de se faire arnaquer. Toujours à la recherche du sanctuaire de tortue, notre guide nous invite encore à le suivre, non sans avoir demander que l’un d’entre nous conduise sa voiture, ce que Mo, refuse sur le champ. Nous suivons donc notre guide en état d’ébriété qui se promène allègrement d’un côté et de l’autre de la route. Mais on se sent en confiance, c’est un policier (!!!). Tout à coup, alors qu’on le suit depuis 10 minutes à 40 km/hr, ce dernier accélère et s’en va couper la route à un autre véhicule qui se trouve un peu plus loin et nous empêche le passage. Mo redoutant une tentative d’extorsion braque alors le volant et fait demi-tour, non sans que j’aie fait quelques commentaires sur le courage tunisien et sa virilité de pur-sang arabe. Mais à bien y penser après, Mo a pris une sage décision. Et on ne saura vraiment jamais les intentions de notre bon samaritain.
Après avoir attendu quelques instants, nous revenons donc sur nos pas afin d’aller observer les (……) de tortues. Nous arrivons au bout d’une route où il semble ne rien avoir sinon des travaux de construction et un cul de sac. Les autres commencent sérieusement à songer à rebrousser chemin mais suite à mon insistance, on continue quelques mètres dans un chemin de gravier pour finalement arriver devant le poste d’accueil (j’évite la description). On nous dit alors que les (……) de tortues ne sortent que le soir à 21h00 (je cherche des cartes de punch de tortue dans l'office mais en vain...) mais qu’on peut visiter la plage pour quelques rials. Tout le monde veut alors quitter et ce n’est qu’en mentionnant à mes amis que c’est possiblement la seule fois dans notre vie que l’on pourra se tremper les pieds dans l’océan indien que je réussis à les convaincre. Nous descendons donc vers la plage et là, quelle surprise. Paysage à couper le souffle avec les falaises, des vagues énormes, le turquoise de l’eau. On pique quelques têtes, sans que j’aie pris un sale bouillon après avoir été un peu trop aventureux.
Visite de la plage. On y voit de nombreux nids de tortues desquels sortent parfois des bébés et plus loin, une tortue mature morte (on ne sait pas encore si Lee avec son accent a plutôt voulu dire une nature morte!!!). Voyez la photo et dites vous que celle-ci est de grosseur moyenne.
Mais le plus fantastique n’était pas encore arrivé. Alors que nous nous apprêtons à quitter, une famille omanaise en train de pique-niquer au pied d’une falaise nous fais signe de les rejoindre. Échange de chaleureuses poignées de main, on leur sort tous notre arabe du dimanche. Mo me fait remarquer que j’en ai déstabilisé quelques uns avec mon teint basané et mes salam alekoum. Me prenant pour un local, ils ont poursuivi la conversation en arabe avec moi, ce qui, inutile de vous le dire, a coupé assez court. Nous nous retrouvons donc assis par terre et à la demande du patriarche défile alors devant nous une multitude de plats de dessert, fruits, thé, café, etc. Ce fût pour nous tous les moments les plus agréables et surprenant depuis notre arrivée. Nombreux éclats de rires, bouffe typiquement omanaise (on a gouté à tout, question de politesse) et même si ça ne parlait pratiquement qu’arabe, on avait l’impression de tous se comprendre. Juste dommage que les femmes se tiennent à l’écart, on aurait apprécié pouvoir échanger avec elles aussi. Des moments qui se vivent et qui sont difficiles à raconter. Inviter à partager le repas principal en soirée avec eux, la décision du départ a été déchirante mais la longue route de retour a motivé notre décision.
Le mot de la fin revient à Louis : « Parfois, il faut aller voir ce qui se cache derrière le décor. »
Sur les photos, de magnifiques enfants dont une qui brisera bien des coeurs plus tard, la tortue géante et Lee, notre "policier" dans sa voiture "banalisé" qui zig-zag, et notre pique-nique à l'omanaise...
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