samedi 29 septembre 2007

Hair cut à l'omanaise

Première coupe de cheveux dans le Sultanat. Joao et Mo étaient déjà passés dans uns des innombrables "Barber shop".

Celui indiqué était "full" d'élégants Omanais qui attendaient leur tour... alors j'ai décidé de me rendre à un autre "Beauty salon for men" à côté de notre villa.

Un jeune homme, Mohamed Ghuman, est le propriétaire et m'accueille à la porte. Croyant que le salon était plein également, j'avais hésité d'y entrer, mais les gens à l'entrée étaient tous des coiffeurs en attente de clients.

Alors mon ami Mohamed me fait une belle petite coupe, très propre, avec un style typiquement indien. Par la suite il me fait un massage du cuir chevelu, suivi d'une autre petite coupe pour fignoler le travail, un autre petit massage et une dernière retouche. Suivi d'un autre massage du cuir chevelu, un massage des tampes, des yeux... oui, oui des yeux, des oreilles, du cou, du dos, des bras et épaules pour revenir au cou et à la tête.

Le prix un gros un Rial (1 Rial) ou pour les fans de la calculette, un gros 2,62$. Je dépensais 12 Rials à me faire masser dans un salon thailandais alors qu'un Beauty salon for men le fait pour un maigre 1 rial. Je vais pouvoir y aller 12 fois par semaine à ce prix là.

Je viens d'apprendre que Louis s'est fait roulé hier en payant au même endroit 4 Rials... la négo les gars, la négo.

Sabin

vendredi 28 septembre 2007

Maroc - Morocco - My My

Alors que j'avais le goût de mets mexicains ou bien thailandais, ne pas confondre avec massage, Fred et Mo m'ont trainé de force jusqu'au restaurant Marocain "Mekness" pour manger le fameux buffet du Ramadan.

Je dois avouer que la nourriture était excellente et le service (serveuses, clientes, hôtesses, etc) étaient TOUTES formidables.

Merci les gars on y retournera.

Sab

En vrac...

Petite séance de snorkling ce matin avec Sabin. J'ai vu ma première tortue et même nagé avec elle durant 3 bonnes minutes. J'ai bien failli m'hyperventiler avec mon tuba tellement j'étais énervé.

Encore en snorkling, Sabin me crie de venir voir le beau gros poisson bleu à ses pieds alors que je relaxe sur la plage. Après un examen sommaire dudit poisson dans la zone qu'il m'indique, je déclare offiellement l'existence d'une nouvelle espèce à répertorier: le sac de plastique bleu..

Selon Mo, le concours chez Tim Horton s'appelle bel et bien "Déroule le rubber"... À vous de vous imaginer de quoi ce concours a l'air.

Après moi en août dernier, Louis a attrapé le rhume omanais dont il se remet tant bien que mal. Pas facile la vie nocturne à Oman.

J'ai fini par trouver le moyen de tirer la pipe à Chambers avec son équipe de soccer préférée: Chelsea... Je me suis procuré une belle imitation de casquette du Manchester United dans un Dollarama indien et je la porte fièrement dans la villa. Le pire, c'est que je ne serais même pas foutu de nommer un joueur de cette équipe.

À plus, Fred!

mardi 25 septembre 2007

Cosa nostra omanaise


Je ne sais pas si c'est la demande de Valérie pour des photos pour la brochure corporative de Trigone ou le fait que Mo s'est acheté des Ray Ban cette semaine (il les porte même dans le bureau), mais on a décidé de poser pour la postérité avec nos looks de malfrats. Alors de gauche à droite vous avez Chambers l'homme de main, Mo le parrain, Sabin le consiliere et Fred le flic corrompu...


Pour les soucieux des détails, je sais que mes Ray Ban ne font pas trop mafia, j'ai choisi le même modèle que mon idole Horacio Caine (CSI:Miami). T'en fais pas Horacio, tout le monde sait que tu es droit comme un chêne!


Je dois vous laisser. Le Mossâd est en train de perquisitionner nos bureaux. Ils auraient découvert la clé de notre code de transfert d'informations qu'on utilise dans les "Fill in the blanks" de nos modules de formation...
Fred

mardi 18 septembre 2007

Plongée sous marine dans le Gulf d'Oman

Je sais que ça fait un bout que je vous promets des nouvelles du cours de plongée, et bien on y est.

Tout d’abord je dois commencer par souhaiter la bienvenue au reste de l’équipe qui, finalement, me tiendra compagnie pendant la journée avant que je ne devienne gaga. Trois très belles semaines pendant lesquelles j’ai connu un peu mieux nos « amis » l’autre côté du mur. Alors Fred (l’autre) tu es maintenant libre de tes soirées, Alain il est tout à toi à présent !

Pour revenir au cours de plongée PADI, nous sommes partis jeudi matin 7h15 de la villa, première journée du Ramadan, il faut retenir ce petit détail, en direction du Civil Aviation Club où se trouve le Centre de plongée. Suivant les directions bien détaillées des propriétaires du centre, je ne sais pas encore si c’est le climat ou quelque chose à voir avec la géographie du terrain, enfin, en arrivant face au Civil Av…. pas de trace du centre de plongée, pas d’affiche, pas de signe, seulement une porte ouverte, la porte de sortie pour le Civil Aviation Club. Décidément les directions ici sont toujours compliquées.

Alors je prends le téléphone et appelle Monique et Keith, les propriétaires pour leur dire que nous étions face au Civil Aviation mais que nous ne trouvions pas le centre de plongée. Monique me réponds qu’il y avait une affiche mais qu’une voiture l’avait heurtée et qu’il ne restait qu’un poteau et un morceau de ciment en guise d’affiche… facile à deviner. Enfin bref, Monique nous dit d’entrer par la sortie du Civil Aviation et de tourner à droite, au fond on devrait trouver le centre de plongée. On se rend donc au fond à droite pour y retrouver un stationnement à bateaux, mais pas de centre de plongée. On retourne sur nos pas et trouve finalement le centre, une petite bâtisse, qui avait tout, sauf un air de centre de plongée.

Le centre de plongée est en fait un petit centre de plongée, centre d’aventure pour la pêche, le snorkeling, l’aventure aux dauphins etc. Alors on nous passe une feuille pour indiquer notre nom, avant de monter à bords, une colonne pour notre nom et l’autre pour l’activité. Alors Fred (l’autre) demande quelle est l’activité et le responsable lui répond : La plongée non ? Fred quand on suit un cours de plongée, on fait de la plongée comme activité, lol. Désolé, my friend, je devais en parler.

Suite à ça, on embarque sur le bateau toujours sur une remorque, poussé par un tracteur vers la mer, pour une promenade à 25 ou 30 nœuds pour une bonne vingtaine de minutes vers Dameniat Island, un coin très en vue ici pour la plongée sous-marine. Notre instructeur Yussef, au centre, ses assistants Yasse et Jamal sont très gentils et nous parlent de la vie ici, des traditions et des « règles », que je vous expliquerai lors de mon papier sur les « accommodements raisonnables ». J’apprends en même temps à compter en arabe et plusieurs phrases utiles, en deux jours, on a passé tout près 14 ou 15 heures ensembles (sans manger mais on trichait un peu « sur » l’eau) donc un bon cours de base en arabe, ça aussi je vous en reparle car j’ai acheté hier des cds et livres pour apprendre l’arabe, qui en passant, n’est pas aussi difficile que ça a en l’air.

Finalement Dameniat Island, après avoir passé quelques plateformes de forage, nous offre une vue splendide, l’eau était d’un vert immaculé… notre plongée approche et l’enthousiasme grandit davantage mètre après mètre.

On s’habille et plonge à l’eau à la renverse avec tout de même un peu d’hésitations, les derniers signaux pour dirent que tout va bien et « down we go». Un mètre, deux mètres… six mètres et on est finalement au fond pour terminer notre formation. On trouve un petit coin sablonneux s’installent et « écoutent » Yussef. Les poissons passent ici et là sans se soucier qu’ils nous dérangent dans notre formation. On finit quelques exercices de sécurité et on nage ensuite aux alentours. C’est là que la beauté de la Mer d’Oman se révèle. Des bancs de poissons, Maquereaux, Thons, Sardines, les poissons exotiques des « pet shop » que tous aimeraient avoir font la parade devant, tous étaient au rendez-vous pour notre première représentation en mer. C’était incroyable! Un peu plus loin, une tortue de 40 ou 50 cm nous regarde sans bouger, peut-être l’a-t-elle fait sans se faire remarquer, lol. On aperçoit au loin un requin léopard qui faisait une balade et on remonte après quelques 50 minutes sous l’eau.

Un petit repos nous attend pour environ 45 minutes sur la plage de sable de Dameniat, un coin complètement isolé à tout près de 25 km au large d’Oman. Une bâtisse couronnée d’un drapeau omanais surplombe l’île (voir photo), c’est alors que je demande à Yussef. Pendant qu’on est assit dans 30 cm d’eau à 95°C il nous explique que c’est la garde côtière qui surveille les entrées illicites de drogue iranienne, seule source connue par Yussef d’entrée de drogue. Un plongeur nous disait même que l’autre jour, il voulait prendre un taxi et le chauffeur relaxait en fumant un joint.

Après le ramassage de quelque coquillage, on repart vers un autre endroit de l’île pour une deuxième plongée. Cette fois-ci à 11 mètres sous l’eau magnifique d’Oman. Un peu plus difficile d’équilibrer les oreilles en raison de la profondeur, mais tout de même on réussi et descend jusqu’à un endroit « calme » pour la deuxième et dernière partie de notre formation en mer. Demain on va faire 2 plongées, seulement pour plonger.

Sébastien de SIM, avait rit de moi et Fred lors de notre formation en piscine, parce qu’on avait eu de la difficulté à remettre notre gilet de plongée sous l’eau. Je crois qu’il s’est dit qu’il aurait du se taire car il a eu toute la misère du monde à replacer son gilet alors que sa bouteille voulait retourner à la surface sans lui. À 11 mètres sous l’eau, une bouteille est indispensable Séb!

Il nous reste un peu d’air et on fait le tour d’un récif, un petit banc de thon donne la frousse aux Maquereaux dans un tourbillon de poissons de toutes les couleurs. Une raie de 60 cm se promène tranquillement au fond. Le souvenir de Steve Irwin me revient et je reste à bonne distance de ce « tapis flottant ».

On retourne ensuite au bord et à nos villas, tous les restaurants sont fermés, il est 15h30 et on a rien avalé depuis 7h30 du matin, Ramadan oblige.

Le lendemain même heure même poste, on retourne en mer, cette fois à « L’aquarium », un endroit encore plus en vue pour la plongée, on nous dit même qu’on est chanceux d’aller à l’aquarium dès nos premières plongées. Curieusement les vagues nous empêchent de voir les « minuscules » bouées qui marquent l’endroit au milieu de nulle part. On se demande alors pourquoi cet endroit n’est pas marqué au GPS, curieusement Yussef était justement en train de le faire.

Cette fois c’est vrai, pas de formation en vue seulement de la plongée, pas d’île comme repère au cas où quelque chose n’irait pas, question de sentiment de sécurité. La plongée sera de 16 à 18 mètres, on parle de 60 pieds sous l’eau, même remonter sans air est un défi très dangereux pour des apprentis comme nous.

On descend tranquillement vers le fond, il y avait tellement de poisson qu’ils cachaient presque la luminosité, il fallait se faire un chemin dans un banc de poisson qui ressemblait à un tunnel quand on regardait en arrière. Des cages immenses enferment des poissons de 30 cm destinés à la vente sur les marchées de poissons exotiques. Leurs couleurs sont très vivent et sont tout à fait magnifiques dans leur prison en vue de plaire à une famille, des enfants ou même pour la décoration d’un bar ou restaurant.

On voit des muraines gigantesques, un homard qui ferait le délice de plus d’une personne et finalement ce que l’on voulait voir à tout prix de près, un requin léopard de 6 ou 7 pieds dormant au fond de la mer. Séb prends une photo ou deux et je lui demande de s’approcher pendant que je le prends en photo avec le requin en arrière plan, mais en s’approchant le requin décide de changer de place, moi aussi je change de place car il paraissait beaucoup moins inoffensif lorsqu’il nageait, lol. Cette petite « nage » semble avoir consommé l’air de Séb car il a dû remonter environ 30 minutes avant nous.

On remonte plus tard, attend 1 heure, poursuit le cours d’arabe et la formation sur la vie musulmane pour ensuite redescendre dans un autre endroit près de Dameniat Island. Cette fois une raie de 7 ou 8 pieds de diamètre nous attend accompagné d’une plus petite. Le spectacle est impressionnant en raison de la dimension de ce grand tapis sous la mer. Plus de poisson et coraux tout à fait incroyables nous apparaissent un mètre à la fois pendant toute la plongée, un cours que je n’oublierai pas de sitôt.

On retourne ensuite au club à fond de train dans des vagues immenses, nos capitaines se payant un voyage de montagnes russes à nos dépends. Nos fessiers en mangeaient la majeure partie. Parlant de manger, toujours le ventre vide vers 15h30 de l’après midi, 2ème journée de Ramadan forcé.

Les photos sous marines seront ici prochainement lorsque disponibles.

En espérant que les prochains mois seront remplis d’aventures extraordinaires.

À plus, Sabin

vendredi 14 septembre 2007

De nouveau réuni




Eh oui, nous sommes à nouveau à Oman. Toute la gang s'est retrouvée à Franckfurt pour le vol vers Muscat via Doha au Qatar. Seulement 21 heures comparativement aux 28 et 36 heures des dernières fois. Par contre, on a dû sacrifier les écrans télé individuels, les petits chocolats suisses et sur la qualité de la bouffe, Air Canada faisant abondamment usage du poulet désossé mécaniquement de type Choix du Président (voir nos airs déçus sur la photo floue, ps: le focus a été fait par Louis). Une petite consolation, mon voisin pour le trajet Bagotville-Mtl étant le ministre Michael Fortier, j'avais un peu l'impression de jouer dans la cour des grands... tout simplement parce que tout le monde est en classe "serrez vous les épaules et arrêtez de respirer" dans les Dash-8 d'Air Canada Jazz.

Le ciel étant dégagé pendant presque tout le vol, j'ai pu voir des paysages magnifiques, notamment au-dessus des alpes autrichiennes (autre photo), de la Bosnie et de l'Arabie saoudite (méchante belle grosse trappe de sable pour les golfeurs)

Aucun problème au visa et nos chauffeurs (Sabin et l'autre Fred) étaient fidèles au poste. J'ai pu passer les douanes avec 2 bouteilles de rhum de la Barbade mais vous auriez dû voir le regard des douaniers constatant ce que renfermait ma magnifique glacière Nestlé obtenu en prime au Duty Free, Ramadan oblige. Disons que pour passer de la boisson undercover, on repassera, la plupart des expatriés se promenant dans l'aéroport avec la même petite glacière jaune-canari. En passant, pour ceux qui douteraient encore qu'on se fait f.... au Canada, j'ai payé les dites bouteilles de 1 litre de rhum l'équivalent de 9$!!!

Retour au boulot demain...

À bientôt....Fred

mardi 11 septembre 2007

Le retour


À tout ceux qui trouvaient tout comme moi que le blogue n'était mis à jour assez souvent (sans rancune Sabin, je sais que tu es débordé avec la plage et tes cours de plongée), sachez que le reste de la gang sera de retour ce jeudi à Oman. Nous serons donc à nouveau deux pour s'atteler à la tâche de l'écriture et y relater nos aventures.


Un merci en passant à mon collègue Marc-Alexander Blais alias Virgule, qui a rafraîchi la bannière du blogue pour lui donner un petit look Trigonomanais.


En terminant, un petit clin d'oeil à Sabin qui nous avait fait partagé la binette de ses 2 belles filles lors de son départ, alors voici mes 2 amours à moi. Vous pouvez y admirer ma belle frisée et mon grand dans leur Hummer avec en prime mes pneus d'hiver entreposés sous mon patio. J'inviterai le reste de l'équipe à faire de même. Ça vous donnera une petite idée comment il est difficile quitter ceux qu'on aime...
Fred.

samedi 8 septembre 2007

Accommodements raisonnables...

Malheureusement, je manque de temps pour le blog. Je peux toutefois vous dire que d'être seul ne m'empêche pas de me promener ici et là, bien entendu j'aimerais mieux être avec mes copains, mais ça ira à plus tard.

J'ai découvert de nouvelles plages et communautés sur la côte sud est de Muscat, et la route pour m'y amener était absolument à couper le souffle. Même si j'ajouterais des photos de la route, elles ne réflèteraient pas 1% du décors. J'ai, en grande partie, filmé mon trajet dans les montagnes et même en revisionnant le film j'avais le vertige. Les chanceux verront bien un jour de quoi cé ké qué j'ai parle. J'ai tout de même inclus quelques photos pour les impatients(es).

Nous avons commencé le cours de "PADI Open water diving" et tout à bien été, en piscine avec en prime des "spectateures" russes... oh mamamia. Jeudi et vendredi prochain, on va en mer pour compléter la formation, taboire que j'ai hâte... même si les "spectateures" ni seront pas.

************ Nouvelles fraîches d'Oman ***************
Le Sultanat d'Oman, pour la première fois de l'histoire, permettra à certains Hotels Internationnaux de vendre des produits alcoolisés pendant toute la période du Ramadan. Ceci en raison de la recrudescence du nombre de touriste et de la population non-musulmane d'Oman.
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Qui disait que les accommodements raisonnables n'existaient pas ailleurs qu'au Québec. Je crois qu'une certaine commission devrait commencer à lire notre blog... En passant ceci n'est qu'un exemple, lorsque j'aurai terminé d'écrire mon texte, vous verrez qu'au Québec on est pas tellement "accommodant". Alors pour ceux et celles qui s'intéressent à cette question au Québec, spécialement pendant la tenue de la commission Bouchard-Taylor sur les Accommodements Raisonnables, je vous suggère de bien vous informer avant de dire qu'il n'y a pas d'accommodement ailleurs qu'au Québec... comme je l'ai si souvent entendu avant mon départ.
En passant, je ne suis pas d'un côté ou de l'autre je ne fais que relater les faits.

Dès que j'aurai terminé à écrire le texte complet là dessus je le publierai ici... ensuite je m'attaque à l'eau. Pourquoi ? à suivre...

Photos d'une Raie qui n'aime pas être sur la plage, un âne très "vache" et une scène typique des villages environnants.

A plus

mercredi 5 septembre 2007

Un peu plus frais... Julie ?

Et bien pas beaucoup à dire cette semaine à part que de travailler et de dormir. Grande consolation demain matin (jeudi) on commence le cours de plongée en haute mer et, vendredi, plongée en mer. Je ne peux même pas vous expliquer combien j'ai hâte de le faire et de vous le raconter.

Pour la première fois cette semaine, j'ai mangé dans un "coffee shop" sur le bord de la route. En fait c'était non loins d'où on demeure, dans le quartier Qurum. Un petit café Turc où l'on servait du Shawarma (le roteux du coin), des Donars (mon mets libanais préférés) et des sandwichs.

Nous étions assis dehors à 35° environ vers 21h30... ben oui je sais... c'est un peu frais mais nous étions bien habillés. C'était délicieux, alors les gars dès votre retour, je vous amène manger...

Petite anecdote avec la b....... du coin, Julie. Ben oui qu'est ce que vous voulez, faut bien rire un peu. Il n'y a que elle pour nous faire rire. En fait je lui ai promis de ne plus la traiter de blonde... mais là, elle l'a cherché.

Imaginez vous donc que notre chère Julie, qui en passant travaille pour "l'autre firme", ouff, a trouvé un moyen de tenir l'appartement un peu plus frais.

Elle ouvre la porte du congélateur et en l'ouvrant, un OBJET tombe par terre. Elle le ramasse et le place dans le congélateur. Un peu plus tard, Richard et Joao et aussi Julie cherche la commande de l'air climatisée. Personne ne le sait, tout le monde cherche avec Julie, mais pas de traces.

Soudain, Julie se rappelle, ou bien était-ce un court circuit, qu'elle se souvient avoir aperçu le dit appareil dans le congélateur. ???

Les gars lui demande alors, comment se fait-il que tu savais où était la télécommande ? Et Julie de répondre: je le savais parce que c'est moi qui l'ait mise là. LOL!

Elle pensait peut-être que de mettre la télécommande au congélateur améliorerait le rendement de l'air climatisée? Allez donc savoir !

Julie, promis juré, je ne parle plus de toi sur ce blog, de toute façon les gars de Trigone reviennent bientôt, et ils alimentent très bien les anecdotes. Mais comme dirait Dieu-donné (les grandes gueules), Faut bwoin ouire un peuw.


Quelques photos d'ici... À plus, pour les accomodements raisonnables !!!

samedi 1 septembre 2007

Du nouveau de l'autre côté...

Je sais, ça fait un petit bout de temps que je n'avais pas mis le blog à jour, mais vous verrez que ça vallait sans doutes la peine d'attendre.

Tout d'abord à ma première semaine de travail seul, je m'en suis relativement bien sorti. J'ai pas trop pleuré, pas trop dormi et pas trop sorti... Alors que dire à part l'habitude de vivre dans une villa au lieu de notre très comfortable Crowne Plaza. L'adaptation se fait très bien et j'ai des colocs très mais alors très tranquilles, du genre je me couche à 8h30 pour mon petit 10 heures de sommeil et un autre à 9h30. Ça fait changement de ma gang de joyeux copains avec qui je faisais des activités jusqu'à 11h ou minuit... enfin ils vont surement revenir un jour, sniff !!!

Blague à part, mes colocs ne sont pas dérangeants et ils sont très gentils, mais... pas trop "essayeux".

Ils sont tellement tranquilles qu'au lieu de vouloir visiter et voyager un peu, ils ont préférer se prélasser au Grand Hyatt Hotel sur le bord de la piscine après, bien sur, avoir terminé leursss lessivesssss. Je ne les blâme pas, mais moi tant qu'à être ici, tous les coins et et territoires sont à explorer avant d'explorer la piscine de l'hotel.

Donc, étant donné que j'étais seul, j'ai décidé de partir à l'aveuglette et de me promener ici et là. Vers 11h00 j'ai pris la direction de Quriyat, un petit village de pêcheurs à environ 90 km au sud-est de Muscat, avec comme baggage 2 bouteilles d'eau, un sac de bonbons durs et une carte d'Oman. Le kit parfait du bon petit voyageur quoi.

C'est en arrivant là bas que j'ai vu toute la dévastation que l'ouragan Gonu avait fait dans les petites municipalités cotiêres. Les palmeraies sont presque entièrement détruites et ça prendra un bon bout avant que le tout repousse comme avant. Même les routes sont presques toutes disparues. Imaginez une palmeraie qui a pris des dizaines et dizaines d'années à pousser dans des conditions tout à fait incroyables, est détruite dans l'espace de quelques heures par cette même force de la nature qui lui a permis de naître et de survivre au départ. Ces mêmes palmeraies qui sont toutes la richesse et raison de vivre de ces villages montagnards. Une photo peut difficilement démontrer ce phénomène, je vais donc essayé prochainement d'ajouter une vidéo à ce blog.

Pour revenir à la route, ceci n'est pas sans me rappeller une certaine histoire dans le désert avec Frédéric comme "appâts" à vautour... à quoi j'ajouterai autre chose dans les lignes qui viennent.

J'ai donc visité Quriyat, un village tout à fait typique et où les habitants sont très chaleureux et même heureux de me saluer... sauf les femmes, bien entendu. Ces dernières sont presque invisibles, c'est à croire qu'elles se terrent dans les maisons.

Les enfants par contre, jouent et courent partout dans les rues et ruelles. Chose curieuse, il n'y a presque personne dans l'eau même sous cette chaleur, qui en passant est revenue de plus belle. Quelques chèvres et chats ici et là... une dizaine d'ânes me bloque le chemin, une famille omanaise picnique dans un parc et un chien semble tout à fait perdu dans ce monde de chat. À bien y penser, c'est le premier chien que je vois à Oman.

Du nouveau sur Quriyat, j'ai été invité ce matin (2 sept) à aller coucher dans une famille de fermier omanaise (la belle famille d'un gars ici) la fin de semaine prochaine le 7 sept... à suivre. Chose impressionnante en passant, le type en question travaille ici pour Sohar Aluminium et il me disait, tout bonnement, qu'il devait, avant tout, en discuter avec le "Ministère des affaires étrangères". Il décole ensuite à rire en me disant que c'est son épouse qui gère les fins de semaine et donc la "Ministre" doit lui donner la permission avant de me donner une réponse. Hein !!! que je vous en bouche un coin, ma gagne de "perceptionneux" ? Qui aurait crû que même ici, ils ont des "brake à bras" et que se sont les femmes qui mènent ?

J'ai décidé de poursuivre mon chemin en longeant la côte et je me suis dirigé vers ce qui semblait un autre "problème" pour les Mazda 6, c-à-d. un chemin à côté du chemin. Décidément je ne me dompterai jamais du hors route. Ça vous revient maintenant, les chameaux, l'excursions hors-route, Frédéric qui voulait pousser et bien entendu les vautours. Enfin bref, j'ai tout de même pris mon courage à 2 mains et je me suis lancé vers ce lieu perdu. En chemin, il y avait une affiche disant "bla bla bla... beach resorts something" j'ai donc continué mon chemin sans Frédéric accroché à la portière.

J'ai abouti, non sans avoir eu peur un petit peu de rester enlisé, sur une plage extraordinaire où je voyais des Omanais en train de pêcher. Étant, je vous le répête, seul, je suis tout de même aller les voir. Un vieux monsieur avec son petit fils sortaient leur instruments de pêche: une canne en bambou avec une ligne et un ameçon, 2 blocs de styrofoam avec des lignes à pêche enroulées dessus suivi d'ameçons. Ils lancent les lignes à l'eau tant bien que mal et n'attrapent rien mais rien du tout pendant longtemps. Le garçon me parlait en disant "bla bla bla arabic"? et je lui répondais à chaque fois que non je ne parle pas "arabic", ce qui faisait rire le grand-père à chaque fois.

Je me suis donc tourné vers un autre type avec une technique de pêche phénoménale. Un filet enroulé au bras, dans l'eau jusqu'au hanches, le regard fixé sur la mer en attendant "son poisson". 5 minutes, 10 minutes et hop il lance le filet comme on lance un lasso, se penche ensuite jusqu'au coup dans l'eau, les 2 bras ramassent délicatement le filet et, résultat, une dizaine de petites sardines, qu'il prend ensuite et les cache dans sa Dishdasha, l'enroule pour former une poche et répète la procédure.

J'ai passé 2 bonnes heures avec lui et à chaque lancer il m'impressionnait de nouveau et à chaque fois une dizaine de petites sardines. Vous admirerez la séquence de photos. Enfin une belle journée. À mon retour je me suis surpris à écouter de la musique folklorique à bon volume tout en zigzaguant dans les montagnes, le feeling n'est pas facile à expliquer, mais je me sentais privilégié de vivre ce moment et en même temps j'étais triste de le vivre seul. Ne vous inquiétez pas j'ai filmé une partie de ce "trip" et ceux et celles qui pourront le voir et l'entendre en partageront un p'tit bout.

Le lendemain je suis allé vers Yiti, sur une plage de sable à perte de vu. Non mais admirez le beau bel homme ! Nous nous sommes baignés toute l'après-midi, moi Fred Milot et Julie la téméraire et un peu blonde coloc... Imaginez vous donc qu'elle demande à un groupe de gens si elle pouvait les prendre en photo et que 2 d'entres eux, les plus vieux, se lèvent. Elle leur demande alors de s'asseoir pour pouvoir prendre la photo... et je lui ai dit que "peut-être" ils ne veulent y être la blonde ??? Elle dit alors, voyons... un peu après la photo, elle met sa main sur l'épaule du même monsieur qui ne voulait pas de photo... je dis alors Julie ta main... elle dit alors, voyons j'y pense pas.


Nous avons, à cet endroit, mangé dans un petit café Turc à couper le souffle. Des, excusez l'écriture, "Falafels" exquis... photo oblige.


Par la suite nous avons pris la direction de PBO beach pour faire du snorkeling et notre "blonde" Julie de s'exclamer "comment ça se fait qu'il y a plein de roche sur la plage... et de lui répondre: Julie c'est la marée basse aujourd'hui, la mer est plus loin un petit peu ?? ... elle dis alors, voyons nounoune. Enfin...


Nous avons donc fait du snorkeling et j'ai vu des poissons extraordinaires en commençant par Némo et Doris et compagnie et des centaines de sorte de poisson tous plus bizarres les uns que les autres. Des oursins, des poissons de 30 cm gros comme un crayon, gris presque transparent. C'était de toute beauté. L'eau est parmi les plus salées de la planète ici, même debout dans l'eau sans bouger on ne câle même pas, alors imaginez sur le dos, sur le ventre on flotte de tous les côtés. Alors on peut aller très loins pour faire de la plonger et on ne fatigue pas, on dirait qu'on a des flotteurs en permanence.

J'en ai encore beaucoup à dire, mais la prochaine fois sera meilleure. Je prépare également un "papier" sur les accomodements raisonnables qui saura certainement vous intéresser.


Ciao et s.v.p. envoyez mes coéquipiers au plus vite. Nous avons le premier "Superbowl" omanais à jouer sur la Plage de Yiti - SIM contre Trigone... à suivre.


Dernière petite anecdote: je ne crois pas avoir l'air d'un chauffeur de taxi, mais l'autre jour, j'étais au Crowne Plaze et en partant vers 20h00, une femme indienne me demande où je vais et s'installe dans l'auto pour que je la reconduise pas loins dans le même quartier où sont les villas. Cette semaine, en partant du travail, 2 chinoises, enfin asiatiques, me parlent plus ou moins en anglais. J'ai compris Lulu Hypermarket, où je me dirigeais d'ailleurs et hop, elles montent à bord et me demandent de les laisser en chemin. ???? Je me suis toujours fait dire que je ressemblais à un Paki, mais de la à ressembler à un Paki chauffeur de taxi, il y a une limite non ???


Sabin






Photo de moi et Fred sur la montagne en direction de Yiti.