Ça y est, 5h15 du matin, les compagnons de voyage arrivent à la Marina de Moon bay on May 7th. On transporte les ravitaillements à bord, car un minimum de 17 heures de navigations nous attendent... 17 heures on disait pas 17 jours... m'enfin le Sara-Noe est bien assez grand pour apporter tout ça. Ce ne sont surtout pas 2 ou 3 bouteilles de vin de trop qui nous feront chavirer et encore moins 2 ou 3 morceaux de fromage, un peu de pain et quelques kilos de toutes les sortes de charcuterie de Kitimat...
Le tout est placé à bord, le capitaine fait les dernières vérifications, pré démarrage, Take 5 et brrrrrr le 471 Gimmy démarre comme un neuf et la "belle" fumée bleuté sort de sa cache et le bruit réveille les quelques habitants de la place. On ouvre la pompe à l'huile pour le poêle et on y lance un papier mouchoir et poufff le poêle allume et crache aussi sa fumée dans le ciel très calme de la marina... il fait présentement 2C°, la chaleur du poêle et un bon café nous feront du bien... enfin on l'espère.
J'avais, le bon capitaine que je suis, préparé un bon percolateur de café avant l'arrivée de mes 2 moussaillons et compagnons de voyage Marc-Élie et Jean. Avant le coup de 6 heures nous avions largué les amarres et le Sara-Noe était en route vers son nouveau port d'attache de Port Edward, un voyage de 270 kilomètres sur la côte du Pacifique.
La cafétière étant toute petite et le froid assez intense, tant que Marc-Élie ressemblait à un cosmonaute russe prêt à l'embarquement dans une fusée Soyuz. Vers 6h30 disais-je donc que nos cafés étaient déjà consommés et que je partais pour en préparer d'autre... Sauf que Jean prêt à servir et voulant m'éviter des tâches supplémentaires me dit donc, t'inquiètes je vais en faire une autre "batch".
Moi inquièt mais pas du tout, j'ai seulement indiqué à Jean de faire attention pour ne pas jeter le filtre métalique (en fait le bol) à la mer. "Pas de problème me dit-il".
Moins d'une minute plus tard, Jean se pointe la figure au haut de l'échelle qui mêne au poste de pilotage sur le pont et dit "Merde j'ai tiré le bol à la mer". Ben voyons tu nous niaise mon Jean, allons fais nous un bon café, dis-je. Na, na, "j'ai tiré le bol à la mer"... ouais mais je t'avais dit (3 fois au moins) de faire attention pour ne pas jeter le bol à la mer. Je sais, je sais mais lorsque j'ai arrivé pour le nettoyer...
Et voilà qu'à seulement 30 minutes de notre départ et une température d'environ 3 degrés, on avait plus de cafétière... mais non j'avais un back up, un petit entonnoir pour faire une tasse à la fois avec de l'eau chaude et un filtre conique style Méli....
Alors Jean dit: Je vais en faire en prennant ce système, ne vous inquiétez pas... en insistant sur le pas!
Quelques minutes plus tard: Les gars le café est prêt! On arrive alors rapidement pour un p'tit réchaud, Jean me verse une tasse dans ma tasse thermos et up je retourne au poste de commande... 30 secondes s'écoullent et je prend une bonne gorgé de mon café, très chaud en passant, mais pas buvvvvvaaaable, heurk, crache, crache, crache... que cé ça s'ti?
De l'eau bouillant avec un peu de sucre, du lait et brin de café. Ouch ça faisait presque mal aux glandes gustative tellement il était mauvais et... même réaction du côté de mon copain Marc-Élie. Demandez-nous pas pourquoi on a tant bû de vin cette journée là et que j'ai oublié le bout où on entrait dans la Baker's Inlet... je voulais oublier le café.
Le lendemain à notre arrivée à Prince Rupert, ma première et unique chose était de me rendre au Cowpuccino et boire un bon café... et il était bon mon café.
Mon ami Jean aussi bon soit-il en IT, le café c'est pas ça tasse de thé! Et on a mangé le reste des ravitaillement jusqu'au jeudi de la même semaine... 5 jours plus tard. St-André, Boursin, Brie, Proscuito, Mexican salami, Calabrese, Jambon, Tomate et pain baguette. Miam que notre chef Marc-Élie nous a bien fait ça.
Sabin
Le tout est placé à bord, le capitaine fait les dernières vérifications, pré démarrage, Take 5 et brrrrrr le 471 Gimmy démarre comme un neuf et la "belle" fumée bleuté sort de sa cache et le bruit réveille les quelques habitants de la place. On ouvre la pompe à l'huile pour le poêle et on y lance un papier mouchoir et poufff le poêle allume et crache aussi sa fumée dans le ciel très calme de la marina... il fait présentement 2C°, la chaleur du poêle et un bon café nous feront du bien... enfin on l'espère.
J'avais, le bon capitaine que je suis, préparé un bon percolateur de café avant l'arrivée de mes 2 moussaillons et compagnons de voyage Marc-Élie et Jean. Avant le coup de 6 heures nous avions largué les amarres et le Sara-Noe était en route vers son nouveau port d'attache de Port Edward, un voyage de 270 kilomètres sur la côte du Pacifique.
La cafétière étant toute petite et le froid assez intense, tant que Marc-Élie ressemblait à un cosmonaute russe prêt à l'embarquement dans une fusée Soyuz. Vers 6h30 disais-je donc que nos cafés étaient déjà consommés et que je partais pour en préparer d'autre... Sauf que Jean prêt à servir et voulant m'éviter des tâches supplémentaires me dit donc, t'inquiètes je vais en faire une autre "batch".
Moi inquièt mais pas du tout, j'ai seulement indiqué à Jean de faire attention pour ne pas jeter le filtre métalique (en fait le bol) à la mer. "Pas de problème me dit-il".
Moins d'une minute plus tard, Jean se pointe la figure au haut de l'échelle qui mêne au poste de pilotage sur le pont et dit "Merde j'ai tiré le bol à la mer". Ben voyons tu nous niaise mon Jean, allons fais nous un bon café, dis-je. Na, na, "j'ai tiré le bol à la mer"... ouais mais je t'avais dit (3 fois au moins) de faire attention pour ne pas jeter le bol à la mer. Je sais, je sais mais lorsque j'ai arrivé pour le nettoyer...
Et voilà qu'à seulement 30 minutes de notre départ et une température d'environ 3 degrés, on avait plus de cafétière... mais non j'avais un back up, un petit entonnoir pour faire une tasse à la fois avec de l'eau chaude et un filtre conique style Méli....
Alors Jean dit: Je vais en faire en prennant ce système, ne vous inquiétez pas... en insistant sur le pas!
Quelques minutes plus tard: Les gars le café est prêt! On arrive alors rapidement pour un p'tit réchaud, Jean me verse une tasse dans ma tasse thermos et up je retourne au poste de commande... 30 secondes s'écoullent et je prend une bonne gorgé de mon café, très chaud en passant, mais pas buvvvvvaaaable, heurk, crache, crache, crache... que cé ça s'ti?
De l'eau bouillant avec un peu de sucre, du lait et brin de café. Ouch ça faisait presque mal aux glandes gustative tellement il était mauvais et... même réaction du côté de mon copain Marc-Élie. Demandez-nous pas pourquoi on a tant bû de vin cette journée là et que j'ai oublié le bout où on entrait dans la Baker's Inlet... je voulais oublier le café.
Le lendemain à notre arrivée à Prince Rupert, ma première et unique chose était de me rendre au Cowpuccino et boire un bon café... et il était bon mon café.
Mon ami Jean aussi bon soit-il en IT, le café c'est pas ça tasse de thé! Et on a mangé le reste des ravitaillement jusqu'au jeudi de la même semaine... 5 jours plus tard. St-André, Boursin, Brie, Proscuito, Mexican salami, Calabrese, Jambon, Tomate et pain baguette. Miam que notre chef Marc-Élie nous a bien fait ça.
Sabin