C'est avec succès que Mo et moi-même avons passé avec succès notre examen de passage gastro-intestinal local. En effet, ayant quitté l'hôtel plus tôt cette semaine, nous devons désormais voler de nos propres ailes et préparer nos repas. Grosse soirée de luxe hier soir, on s'est payé une bouffe au resto. Les coffee-shop, petits resto en plein-air où la faune TRÈS locale se rencontre le soir pour discuter, étant très nombreux dans notre quartier d'adoption, nous décidons d'aller voir de quoi il en retourne. Rien à dire sur la nourriture. Un mélange de mouton (pas de l'agneau) et de poulet servi sur un lit de houmos, accompagné d'un bouillon inconnu mais excellent, le tout, agrémenté d'un bon pichet d'eau du réseau local. Nous n'avons pas poussé l'audace jusqu'à gouter ce dernier item cependant. C'est donc à la manière locale que nous dégustons notre repas, soit avec nos doigts, tout en évaluant la propreté dudit restaurant et en constatant les ravages laissés par Gonù, non seulement à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du café. Après avoir quitté l'endroit, nous appréhendons avec craintes les prochaines heures et sommes à l'affût de la première crampe intestinale. Je vous rassure tout de suite, après une excellente nuit de sommeil sous le vrombissement de mon air climatisé turbo modifié pour les shows boucane avec Yoann, tout est sous contrôle.
Je disais donc que nous avions aménagé dans nos villas. Lee, Mo et moi dans un premier temps, Louis vient nous rejoindre aujourd'hui, son air climatisé ayant dû être modifiée pour faire encore plus de bruit. On est très bien installé et meublé et croyez-moi, on ne risque pas de se piler sur les pieds. J'ai du téléphoner à Mo sur son cellulaire avant-hier pour savoir où il se trouvait dans la villa. Tout comme Caro, nous avons adopté un chat à grandes oreilles et à poil dru, au désespoir de Lee qui préfère les déguster dans le resto chinois où il est allé se sustenter hier soir. Lui ayant servi un bol de lait le soir de notre arrivée, il vient maintenant tout les soirs fumer une smoke avec Mo sous le porche.
Petit arrêt avant hier à un débarcadère de pêcheur. Une belle expérience. Entre 21h00 et 23h00, une quarantaine de personne attendent les pêcheurs au bord de la route qui borde la mer. Ces derniers étalent le poisson par terre à leur arrivée et les négociations commencent. Les moins fortunés devront parfois attendre jusqu'à la fin afin d'économiser 300 baizas, des heures de travail pour eux, de la petites monnaies dans nos poches pour nous. Le poisson est tellement frais que certains ouvrent encore la bouche. Étant tout les deux des amateurs de poissons, Mo propose que nous fassions l'acquisition d'un BBQ compacte et d'aller y faire quelques achats dans les prochains jours.
C'est avec regret que nous avons tous quitté le confort de l'hôtel mais personnellement, en ce qui me concerne, j'apprécie encore plus mon expérience depuis quelques jours. J'avais hâte de me mêler au gens et de sortir du "circuit touristique"... Le seul hic majeur, la non-disponibilité de l'internet pour le moment pour communiquer avec nos proches.
Sur les photos, ma belle Roselynn, l'arrivée du poisson, notre nouvel ami et un bel exemple de la beauté des enfants.